AN I d’Abdoulaye maïga à la primature : Le défi de rassurer

 Douze mois plus tard, le bilan apparaît contrasté : entre efforts de gestion et critiques, les avis des analystes politiques et sécuritaires divergent.

Depuis son installation dans le fauteuil de la Primature, le Abdoulaye Maïga s’est heurté à des défis majeurs : les groupes armés, les attaques…

Politiquement les tensions entre institutions et société civile persistent, alimentant un climat de méfiance et économiquement la flambée des prix et les difficultés d’approvisionnement en carburant pèsent lourdement sur le quotidien des Maliens. Malgré des initiatives pour maintenir le cap, beaucoup estiment que ces crises restent sans solution durable.

Au fil de ses 360 jours à la Primature, le général de division Abdoulaye Maïga s’est distingué par un langage empreint de métaphores. Ses discours visent à illustrer la complexité des défis. L’expression devenue célèbre « même si c’est avec le dos d’une cuillère, on ira chercher notre carburant » symbolise ce style imagé, perçu par une partie de l’opinion comme une manière d’éluder les problèmes.

Pour ses soutiens, le Premier ministre fait face à une situation héritée de longues années de crises et mérite du temps pour déployer ses réformes. Pour ses critiques, un an après son arrivée, aucune avancée significative n’est perceptible et son action se limite à des déclarations symboliques.

Ce premier anniversaire met en lumière la difficulté de gouverner dans un contexte aussi instable. Le Premier ministre Abdoulaye Maïga reste au centre des attentes : entre la nécessité de rassurer les citoyens et l’obligation de poser des actes concrets pour sortir le pays de l’impasse.

Ousmane Mahamane

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