Ladite formation qui s’est tenue au Centre Abbé David de Sébénikoro avait pour thème « la coexistence pacifique » pour accompagner la communication du projet.
Dans un contexte marqué par la multiplication des fausses informations et la montée des discours de haines notamment sur les réseaux sociaux. Les médias jouent un rôle dans la préservation de la cohésion sociale et la consolidation de la paix. Ainsi grâce à l’appui du Famoc, Mali Tribune a mis en œuvre un programme d’activités visant à promouvoir le journalisme de solution comme approche innovante pour contrer la désinformation et encourager les récits porteurs d’espoirs et de changement positif.
Cette session a regroupé 90 jeunes Blogueurs et journalistes. Pendant deux jours les échanges ont tourné autour du journalisme de solution, de la responsabilité sociale du journaliste, l’éthique journalistique sans oublier les techniques de vérification des faits.
Dans son discours d’ouverture l’Initiatrice du projet Mme Aminata Agaly Yattara a mis l’accent particulier sur l’importance de cette subvention qui n’est pas seulement un appui financier. « Cette subvention représente également un investissement dans une presse engagée, rigoureuse et capable d’apporter un regard neuf sur les défis auxquels notre pays est confronté. Je remercie le Famoc pour la confiance placée en notre rédaction. »
Mme Yattara a rappelé dans son allocution l’importance du journalisme de solution. « Le journalisme de solution n’est pas un journalisme de bonne nouvelle. C’est un journalisme rigoureux, utile, responsable, et constructif. Dans un pays où les défis sécuritaires et sociaux sont lourds, cette approche n’est pas un luxe mais une nécessité professionnelle et citoyenne. Nous voulons à travers ce projet contribuer à une presse qui informe, qui éclaire et qui aide la société à avancer sans perdre son esprit critique. Ce projet n’est non plus pas celui d’un seul journaliste ni d’une seule rédaction. C’est l’engagement collectif en faveur de la paix sociales.”, ajoute-t-elle.
Cette session de deux jours a pour but de renforcer les capacités des journalistes et des Blogueurs maliens sur les techniques du journalisme de solutions afin de promouvoir une information vérifiée, équilibrée, et porteuses d’alternatives constructives face aux discours de haines et de désinformation.
Ces thématiques ont été modérées par Alexis Kalambry du journal Mali Tribune et Moussa Diarra de l’Amap.
Durant ces deux jours d’échanges les participants ont été outillés pour identifier des réponses crédibles et pertinentes aux défis de coexistence pacifique. D’enquêter sur les initiatives porteuses et produire des articles approfondies et aspirants aux services du public.
Oumou Fofana
Ils ont dit :
MAKAN FOFANA : (participant)
« Ces deux jours de formation nous ont permis vraiment de mieux cerner le journalisme des solutions, de faire un rappel surtout de nos codes de déontologie et d’éthique. Je pense que cette formation, les contextes l’expliquent mieux. A un moment où il y a une multitude d’informations qui circulent, que ce soit sur les réseaux sociaux ou les médias traditionnels. À une période où nous sommes en situation de guerre, de conflits, il est nécessaire vraiment que les journalistes s’intéressent à ces notions surtout de journalisme de solutions.
Et ça tombe à pic parce qu’à cette période, organiser une telle formation, surtout une rédaction comme Mali Tribune, qui est l’une surtout des journaux bi-hebdo exemplaires et qui sait très bien illustrer au Mali, vraiment organiser une telle formation à l’intégration de près d’une centaine de journalistes, je pense que c’est toute la presse malienne qui a été équipée. Il y a pratiquement toutes les rédactions, toute la presse malienne ici à la formation ».
EMILIE DIARRA : (participante)
« Tout d’abord, je tiens à remercier les initiateurs de ce projet, notamment le journal Mali Tribune, pour avoir nous aidés, nous, en tant que jeunes journalistes. Une nouvelle génération de journalistes, de nous outiller par rapport aux différentes mesures ou approches de lutte contre la désinformation, le journalisme de solutions et autres. Le journalisme de solution qui met en exergue un journalisme qui favorise, je dirais, le vivre ensemble. Au-delà de ça aussi, nous avons également appris la notion du fact-checking et de lutte contre la désinformation. On ne peut que dire Merci à Mali Tribune et à Famoc le bailleur du projet, surtout les formateurs et la coordinatrice du projet Aminata Agaly Yattara ».
K. C.
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