Deux suspects, nés en 1994 et 1995 en Algérie, ont été mis en examen et écroués pour le cambriolage du domicile parisien de l’ancien président François Hollande et de l’actrice Julie Gayet, a annoncé le 1er décembre le parquet de Paris, confirmant des informations de BFM-TV. L’effraction a eu lieu le 22 novembre dans l’appartement du couple, situé dans la capitale.

L’enquête ouverte pour vol en bande organisée a été confiée au deuxième district de police judiciaire. Les investigations ont permis d’identifier rapidement les deux individus, interpellés moins d’une semaine après les faits. Déférés, ils ont été mis en examen le 28 novembre avant d’être placés en détention provisoire. Une montre dérobée lors du cambriolage a été retrouvée lors d’une perquisition et remise à François Hollande.

Selon l’entourage de l’ancien chef d’État, aucune conséquence grave n’est à signaler, l’intervention rapide des policiers ayant permis de limiter les dégâts. Le Figaro précise que l’intrusion a été « rapidement circonscrite » et qu’elle a eu « peu de conséquences » grâce à la mobilisation des forces de l’ordre.

Ce dossier intervient dans un contexte où la police judiciaire parisienne travaille parallèlement sur un autre vol majeur : le cambriolage du musée du Louvre fin octobre, au cours duquel huit joyaux de la Couronne de France, estimés à 88 millions d’euros, ont été dérobés. Deux suspects ont été interpellés, dont un Franco-Algérien arrêté à l’aéroport de Roissy alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour Alger.

Le parquet indique que l’enquête se poursuit pour préciser les circonstances exactes de l’effraction au domicile de François Hollande et déterminer d’éventuelles complicités dans ce vol en bande organisée.

MK/Sf/APA

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