La troisième promotion du Centre Fili Di Luce est sortie – BurkinaInfo – Toute l’information du Burkina Faso en temps réel
Le Centre de formation Fili Di Luce, en partenariat avec l’association Kibaré, a organisé la sortie de sa troisième promotion 2024-2025 d’apprenants en tissage, ce mercredi 10 décembre 2025 à Ouagadougou.
Dans l’apprentissage des techniques modernes de tissage, de couture et de finition de pagnes Faso Dan Fani et Koko Dunda, les jeunes apprenantes ont reçu des notions d’entrepreneuriat, de rigueur, de créativité, de patience et d’amour pour le métier. Parmi elles, on compte 23 enfants déscolarisés, dont un seul garçon, et 32 mineurs en conflit avec la loi.
Le Centre Fili Di Luce a été créé en 2023. L’idée des formations est partie du constat de la situation de précarité dans laquelle se trouvent les enfants et jeunes travaillant dans la carrière de Pissy.
Aussi, le centre est un démembrement de la Coordination Nationale de l’Association Nationale des Associations des Enfants et Jeunes Travailleurs du Burkina (CN/AEJTB). Il forme les enfants déscolarisés, non scolarisés ou incarcérés en tissage, teinture et couture. « Seule la formation professionnelle peut vraiment permettre aux enfants de sortir de leur précarité », a déclaré le Coordonnateur national de l’AEJTB, Claude Ouédraogo.
La représentante des apprenantes, Isabelle Zongo, a exprimé sa fierté pour cette formation gratuite dont elles ont bénéficié. Les compétences acquises pourront les aider à construire leur avenir et à soutenir leurs familles, selon elle. « Aujourd’hui, nous pouvons être fières. Aujourd’hui, nous sommes des artisans qualifiés », a-t-elle déclaré.
Présent à cet événement, Issoufou Ouédraogo, représentant de la Direction générale du Travail, a salué l’initiative de ces formations qui donnent une seconde chance aux jeunes et leur offre des opportunités d’être autonomes. De telles initiatives contribuent à la lutte contre la vulnérabilité, l’exclusion et les pires formes de travail des enfants, selon lui.
« Il ne fait aucun doute que la protection des enfants constitue la meilleure arme contre les pires formes de travail des enfants. Cette protection passe nécessairement par l’éducation et la formation professionnelle », a-t-il ajouté.
Après la sortie de ces apprenants, les responsables de l’AEJTB envisagent de regrouper les différentes cohortes en associations ou coopératives. Une partie des formés se sont déjà mis à leur propre compte, selon Claude Ouédraogo.
Josué TIENDREBEOGO
Faso7
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