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Bell nie un bras de fer État–FECAFOOT

Ce n’est ni un cessez-le-feu ni une trêve, mais un choix assumé d’observation. Sur RFI, Joseph Antoine Bell a commenté l’attitude du Minsep face à la FECAFOOT, après la nomination d’un nouveau staff technique. À Yaoundé, la sortie de l’ancien Lion clarifie le débat. Calme, lucidité, recul. « Il n’y a pas de combat entre un État et une association », tranche-t-il. L’État a-t-il décidé de laisser faire pour voir jusqu’où ira la Fédération ?

Bell décrypte la posture de l’État

Pour Joseph Antoine Bell, parler de cessez-le-feu entre Narcisse Mouelle Kombi et Samuel Eto’o est un contresens. Selon lui, l’État ne s’inscrit pas dans un bras de fer. La FECAFOOT a pris ses décisions : encadreurs nommés, joueurs choisis, et volonté affichée de sortir de la convention avec l’État. En réponse, le gouvernement aurait opté pour une neutralité active, sans en rajouter.

L’ancien gardien rappelle une réalité juridique : un président de fédération qui n’a pas signé un contrat ne peut pas limoger l’entraîneur, mais peut retirer des fonctions, comme cela a été fait par le passé. Bell illustre la prudence ministérielle par une image parlante : « Quand vous êtes au Marigot et qu’un fou passe par là, et vous prend vos vêtements pendant que vous êtes dans l’eau, ne lui courrait pas après ». À Yaoundé, cette lecture est perçue comme une stratégie : observer, laisser la Fédération agir, puis évaluer les conséquences.

Un chiffre résume l’enjeu : une convention désormais contestée. Si elle disparaît, l’État se comportera comme avec toute association autonome. « On verra ce qui va se passer », prévient Bell.

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