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élection régionale bloquée, polémique Cathy Meba

Le processus électoral régional du Sud a volé en éclats à Ebolowa, et la colère gronde. En pleine séance officielle, l’élection a été annulée puis renvoyée, sur fond de pressions dénoncées par plusieurs conseillers. Dans les couloirs, un nom revient avec insistance : Cathy Meba Mvondo, dont les réseaux seraient déterminés à imposer sa présidence. Tension extrême, malaise institutionnel. « C’est elle ou rien », lâche un acteur présent. Le Sud est-il pris en otage par une ambition personnelle ?

Une annulation sous pression, des accusations frontales

La réunion, présidée en présence du gouverneur de la région du Sud, devait relancer sereinement le processus. Elle a tourné court. Après l’examen des candidatures, la contestation a explosé, visant notamment l’élection d’Antoine Bikoro, critiqué pour des écarts à la discipline du RDPC et des dossiers anciens, dont un lié au chantier naval post-Fondjindam (2008).

Mais très vite, selon plusieurs sources concordantes, le cœur du blocage aurait changé de camp. Des conseillers accusent les réseaux de Cathy Meba Mvondo d’avoir exigé l’annulation, au motif qu’« elle doit être présidente, elle et personne d’autre ». Face à la montée de la pression et au risque d’embrasement, le gouverneur a tranché : suspension immédiate, renvoi à une date ultérieure. Bilan sec : une matinée entière de travaux réduite à néant.

Le Sud face à un précédent dangereux

À Ebolowa, la décision laisse un goût amer. Des élus parlent d’un passage en force inacceptable, d’autres d’une confiscation du vote. « On ne gouverne pas une région par ultimatum », grince un conseiller. La séquence choque d’autant plus qu’elle fragilise la décentralisation, censée rapprocher le pouvoir des citoyens, pas le soumettre à des rapports d’influence.

Le climat est désormais celui de la défiance. Et quand la défiance s’installe, ce sont les institutions qui vacillent.

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