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Le président du Faso inaugure l’usine Burkina Cajou SA, un pas vers la transformation locale de l’anacarde – BurkinaInfo – Toute l’information du Burkina Faso en temps réel

Selon la promotrice, Masso Sow/Traoré, ce projet s’inscrit pleinement dans la vision du Président du Faso visant à mettre fin à l’exportation brute des matières premières et à promouvoir leur transformation locale, afin de créer davantage de valeur ajoutée et d’emplois pour les Burkinabè.


Dans son allocution marquée d’émotion et de reconnaissance, la promotrice de Burkina Cajou SA a exprimé sa joie de voir se concrétiser un projet qu’elle qualifie d’aboutissement d’un long parcours jalonné d’épreuves, de doutes mais aussi de courage et de persévérance. « Ce que nous inaugurons aujourd’hui, ce n’est pas seulement une usine, mais un chemin parcouru, une promesse tenue », a-t-elle déclaré, avant de rendre grâce à Dieu pour avoir guidé chaque étape de cette réalisation ambitieuse.


Masso Sow/Traoré a rappelé que le Burkina Faso produit chaque année plus de 280 000 tonnes de noix de cajou, dont plus de 90 % sont exportées à l’état brut, privant ainsi le pays d’importantes retombées économiques. Burkina Cajou SA vient donc répondre à ce défi structurel en offrant une capacité industrielle ambitieuse.


Implantée sur une superficie de huit hectares, l’usine représente un investissement social estimé à 1,8 milliard de francs CFA. Elle dispose d’une capacité de transformation annuelle de 150 000 tonnes, avec 30 000 tonnes déjà opérationnelles, grâce à des équipements de dernière génération et à un programme de transfert de compétences.


Au-delà de l’outil industriel, Burkina Cajou SA se distingue par sa dimension humaine. À ce jour, l’usine génère déjà environ 1 700 emplois directs et indirects, avec des projections qui tablent sur 8 500 emplois à court et long terme. La promotrice a insisté sur les innovations sociales intégrées au projet, notamment la présence d’une infirmerie et d’une garderie sécurisée destinée aux enfants des travailleuses, qui représentent environ 80 % de l’effectif. Une approche qui permet aux femmes de travailler dans des conditions dignes et sereines.


« Burkina Cajou place l’humain au cœur de sa stratégie de croissance », a-t-elle affirmé, présentant l’usine comme un modèle d’industrialisation responsable, fondé sur la formation continue, la veille technologique et la valorisation du capital humain.


Prenant la parole au nom du Président du Faso, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Poda, a souligné que l’inauguration de Burkina Cajou SA symbolise la matérialisation de la vision du Président du Faso en matière de souveraineté économique. « Nous inaugurons aujourd’hui la transformation concrète de notre ambition nationale : produire et transformer, sur le sol burkinabè, nos propres richesses », a-t-il déclaré.


Il a rappelé que la filière anacarde fait partie des filières stratégiques du Burkina Faso et qu’elle constitue désormais un véritable levier d’industrialisation, de création d’emplois et de renforcement des compétences nationales. Dans ce cadre, l’État burkinabè détient 25 % du capital social de l’entreprise, répartis entre 10 % pour le Conseil burkinabè des filières agro-pastorales et halieutiques et 15 % pour le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES). Des avantages douaniers et fiscaux, conformément au Code des investissements, ont également été accordés par le gouvernement.

Lefaso.net


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