la 3eme édition du Festival des Prix et des Métiers officiellement lancée – BurkinaInfo – Toute l’information du Burkina Faso en temps réel

ce vendredi 26 decembre 2025 La capitale burkinabè a servi de cadre au lancement officiel de la 3ᵉ édition du Festival des Prix et des Métiers de Ouagadougou, un rendez-vous désormais incontournable dédié à la valorisation des métiers techniques et à la promotion de l’employabilité des jeunes. Cette édition se tient sous le thème : « Quel rôle pour le technicien dans une industrialisation croissante », un sujet au cœur des enjeux de développement économique et industriel du pays. Placée sous le patronage de Dr Boubakar SAVADOGO, Ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, cette édition ambitionne de renforcer la promotion des métiers porteurs et d’encourager la formation professionnelle comme levier de développement socio-économique.

La cérémonie a été officiellement ouverte par le représentant du ministère, qui a salué une initiative en parfaite adéquation avec la vision gouvernementale en matière de formation professionnelle, de qualification des jeunes et de développement industriel. Il a encouragé les organisateurs à poursuivre leurs actions en faveur de la promotion des métiers techniques, véritables leviers de croissance économique.

Prenant la parole Sawadogo Alexandre, président de l’association « Un jeune, un métier » et promoteur de l’événement. Dans son intervention, il a insisté sur la nécessité de reconnaître et célébrer la contribution essentielle des techniciens dans le processus d’industrialisation. Selon lui, ce festival se veut une plateforme de mise en lumière des compétences locales, de sensibilisation des jeunes aux métiers techniques et de promotion de l’excellence professionnelle dans plusieurs secteurs d’activité. Il a, par ailleurs, lancé un appel à l’ensemble de la population et aux acteurs économiques à soutenir cette initiative qu’il qualifie de noble et stratégique, en ce qu’elle participe activement à la création d’emplois et à la valorisation du savoir-faire national.

La dimension internationale de l’événement a également été mise en avant avec la présence de représentants du Mali, du Sénégal et du Niger, partenaires de l’association dans le cadre de ses actions.

Pour Omar Diop, représentant sénégalais, ce festival mérite d’être encouragé car il constitue une activité majeure de formation et de préparation de la jeunesse, gage d’un avenir professionnel mieux structuré.

Dans le même élan, Hamidou Hamadou, représentant du Niger, a salué une initiative qu’il juge d’une importance capitale, soulignant son rôle dans l’insertion des jeunes dans la vie active. Il a également invité les organisateurs à envisager l’organisation d’une prochaine édition au Niger.

Cette dynamique de coopération régionale s’inscrit dans la perspective du projet PSINDA, qui ambitionne de fédérer les pays de l’AES et le Sénégal autour de programmes communs axés sur la formation professionnelle, l’insertion socio-économique et la promotion des métiers techniques.

Au cours de cette 3ᵉ édition, le festival prévoit la remise de distinctions dans douze catégories de métiers, notamment la mécanique, la soudure, l’électricité, l’agriculture, le stylisme et le graphisme. Des prix d’honneur seront également décernés aux personnes et structures qui se sont illustrées par leur engagement remarquable en faveur de la formation et de l’éducation des jeunes.

Depuis sa création, l’association « Un jeune, un métier » affiche un bilan satisfaisant. Elle a formé plus de 1 000 jeunes, permis l’insertion professionnelle de 90 d’entre eux au sein d’entreprises et accompagné 10 jeunes bénéficiaires en matériel afin de faciliter leur autonomisation. Des immersions industrielles ont également été organisées au profit des élèves et étudiants lors des trois éditions, leur offrant une meilleure compréhension du fonctionnement des unités industrielles.

À travers ce festival, les organisateurs réaffirment leur ambition de faire du technicien un acteur central du développement industriel, tout en contribuant à bâtir une jeunesse compétente, engagée et prête à relever les défis de l’industrialisation du Burkina Faso et de la sous-région.

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