Dans le cadre de la prévention des violences pré et post électorales, la salle de veille et d’alerte des femmes poursuit ses activités de ratissage à travers les 10 régions du Cameroun. Le lancement a eu lieu le 10 octobre dernier à Yaoundé. Ce mécanisme, mis en place en application des résolutions 13.25 et 22.50 des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité, ainsi que les jeunes, la paix et la sécurité, vise à donner aux femmes un rôle prépondérant dans la tenue d’élections apaisées.
Comment fonctionne la salle de veille ?
La salle de veille collecte les incidents sur le terrain susceptibles de générer des conflits et les transmet aux autorités compétentes pour une intervention rapide. Elle est composée de plusieurs unités, notamment des moniteurs long terme et court terme déployés sur le terrain pour relever les situations conflictogènes et les facteurs de tension; une équipe de télé-opératrices chargées de recueillir les informations et de les transmettre à la salle d’analyse; une salle d’analyse composée d’experts qui vérifient la véracité des faits et proposent des réponses appropriées; une salle de décision qui saisit les autorités compétentes pour une intervention rapide.
Un engagement pour des élections apaisées
La salle de veille et d’alerte des femmes est un mécanisme essentiel pour prévenir les violences électorales et promouvoir la paix. Elle s’inscrit dans le cadre du plan d’action national de deuxième génération de la résolution 13.25 du Conseil de sécurité des Nations Unies, coordonné par le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff).
Selon la responsable de Wilpf Cameroon, il est question pour les femmes de se mobiliser pour barrer la voie à toutes formes de violences sur l’étendue du territoire à travers le slogan « veille, alerte, réponse ».
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