Douala, Cameroun — La soirée du vendredi a tourné au film d’action ! Une descente musclée des forces de sécurité dans la capitale économique a conduit à une découverte sidérante : un véritable arsenal de guerre et des milliers de faux procès-verbaux ELECAM dissimulés au domicile d’Anicet Ekane, figure politique bien connue. Les images obtenues en exclusivité par 237online.com lèvent enfin le voile sur une affaire explosive qui ébranle le pays à quelques jours de la proclamation des résultats électoraux.
« On n’avait jamais vu autant d’armes et de faux documents au même endroit ! » confie un agent de sécurité encore sous le choc. Que préparait donc ce réseau ? Et jusqu’où s’étendait-il ?
🔍 Saisie spectaculaire à Douala : armes, argent et faux PV ELECAM
L’opération a été déclenchée suite à l’exploitation des informations recueillies après l’arrestation d’Anicet Ekane. Les unités spéciales ont mené une intervention ciblée vers 20 heures dans un quartier de Douala, aboutissant à l’interpellation de quatre personnes : Djeukam Tchaméni, Ahmadou Sidiki, Ndonfouet Rodrigue et Ndiffo Bryan Calvin.
Les perquisitions ont permis de découvrir un butin impressionnant :
- 9 734 faux procès-verbaux ELECAM,
- 2 fusils d’assaut AK-47,
- 1 pistolet Beretta,
- 90 munitions 7.62×39,
- 20 uniformes militaires floqués Pouvoir au Peuple,
- 3 sacs de tramadol, 3 ordinateurs portables, 8 téléphones avec VPN,
- 48 millions FCFA en liquide et Mobile Money,
- ainsi que des explosifs artisanaux (EEI) non amorcés.
Les images obtenues par 237online.com montrent des cartons remplis de faux PV, des armes posées sur des tables de vérification, et des piles de billets saisis — preuve d’un réseau bien structuré.
⚠️ Réactions et premières hypothèses
À Yaoundé, la nouvelle a provoqué une onde de choc jusque dans les couloirs institutionnels. Une source sécuritaire indique que plusieurs ramifications du réseau seraient actives à Douala, Yaoundé et Garoua.
Un officier rencontré sous anonymat résume la situation :
« Ce n’est plus une simple fraude électorale. On parle ici d’une entreprise criminelle prête à semer le chaos. »
Dans les rues de Douala, les habitants oscillent entre colère et stupeur. « Ce n’est pas du jeu ! On veut la paix, pas des armes dans nos quartiers ! » lance un commerçant.
🔎 Enjeux et prochaines étapes
Les enquêteurs travaillent désormais à retracer la provenance du matériel militaire et à identifier les commanditaires.
Djeukam Tchaméni et Anicet Ekane, considérés comme les têtes du réseau, ont été transférés à Yaoundé pour exploitation approfondie.
Les autorités promettent de publier les images intégrales de la saisie, preuve de transparence dans une affaire d’une telle ampleur.
Selon les premières analyses, l’affaire pourrait relever à la fois de tentative d’insurrection et de falsification électorale à grande échelle.
💬 Une affaire d’État ?
Cette saisie spectaculaire, à quelques jours de la proclamation officielle des résultats, risque de raviver les tensions politiques.
L’opinion publique attend désormais une réaction officielle du gouvernement et d’ELECAM.
Et vous, pensez-vous que cette affaire marque un tournant dans la lutte contre la manipulation électorale au Cameroun ?















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