Cameroun ► Fuite d’Issa Tchiroma après arrestations à Douala

Coup de théâtre dans la sphère politique camerounaise !
Quelques heures seulement après l’arrestation spectaculaire de Djeukam Tchaméni et Anicet Ekane à Douala, des sources concordantes indiquent que Issa Tchiroma Bakary, président du Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC), aurait pris la fuite vers un pays voisin.
Selon nos informations exclusives, l’ancien ministre aurait quitté Yaoundé dans la nuit, accompagné de cinq proches collaborateurs, en direction du Nigeria.
Une cavale qui relance toutes les spéculations : Tchiroma fuit-il une éventuelle arrestation imminente ?
Et surtout, que cache cette panique soudaine au sommet du FSNC ?

⚠️ Une fuite précipitée dans la nuit

D’après une source sécuritaire jointe par 237online.com, Issa Tchiroma Bakary aurait quitté son domicile de Yaoundé aux environs de 23h30, à bord d’un convoi discret composé de deux véhicules 4×4.
La même source affirme qu’il aurait traversé la frontière de l’Adamaoua avant le lever du jour, en direction du territoire nigérian.

« L’homme semblait craindre une interpellation dans les heures à venir, surtout après les arrestations de Djeukam et d’Anicet Ekane », confie une source proche du ministère de la Défense.

Des ordres de recherche auraient été émis à son encontre dès l’aube, notamment dans les zones frontalières du Nord et de l’Extrême-Nord.
Les autorités camerounaises n’ont pour l’instant publié aucun communiqué officiel sur cette fuite présumée.

🔍 Un contexte explosif après les arrestations

La fuite présumée de Tchiroma intervient dans un climat déjà hautement tendu.
L’arrestation simultanée de Djeukam Tchaméni et Anicet Ekane à Douala a révélé la présence de faux procès-verbaux d’ELECAM et de matériel militaire.
Selon les enquêteurs, ces éléments pourraient être liés à une tentative de déstabilisation coordonnée en marge de la proclamation officielle des résultats présidentiels.

Des sources internes évoquent même une implication indirecte de certains cadres du FSNC dans la préparation de manifestations illégales et de troubles organisés.

« On avait déjà observé des mouvements suspects dans plusieurs villes du Nord », révèle un officier sous anonymat.
Un scénario qui pourrait justifier la panique du président du parti.

🧩 Les accusations qui pèsent sur Issa Tchiroma

Selon des juristes proches du dossier, plusieurs chefs d’accusation pourraient être retenus contre Issa Tchiroma Bakary, notamment :

• Insurrection,
• Haute trahison,
• Rébellion contre l’État,
• et hostilité envers la patrie.

Ces délits, prévus par le Code pénal camerounais, sont passibles de peines très lourdes, pouvant aller jusqu’à la réclusion à perpétuité.

Pour rappel, Issa Tchiroma avait récemment multiplié les appels à la mobilisation et à des marches politiques non autorisées à travers le pays.
Un comportement jugé « irresponsable et dangereux » par plusieurs observateurs.

🕊️ Une crise politique à surveiller de près

Le silence de Yaoundé alimente toutes les rumeurs.
Aucune confirmation officielle n’a encore été donnée, mais des opérations de ratissage seraient en cours dans les régions frontalières.
Pendant ce temps, la tension monte au sein du FSNC, où certains cadres dénoncent une “chasse politique”, tandis que d’autres appellent à une réorganisation d’urgence.

Le Cameroun retient son souffle.
Dans cette affaire aux multiples zones d’ombre, une seule question demeure :
👉 Issa Tchiroma reviendra-t-il pour affronter la justice ou choisira-t-il l’exil définitif ?