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Patrimoine audiovisuel ► alerte de l’UNESCO

Les archives audiovisuelles du Cameroun se dégradent à vue d’œil ! Ce 27 octobre 2025, le pays se joint à la communauté internationale pour célébrer la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel, une initiative de l’UNESCO visant à préserver la mémoire sonore et visuelle de l’humanité.
Des milliers de films, cassettes et bandes magnétiques dorment dans les tiroirs de chaînes publiques et privées, menacées par le temps et la chaleur tropicale. « Chaque bande perdue, c’est un morceau de notre histoire qui s’efface », alerte un technicien du ministère des Arts et de la Culture.
Le Cameroun est-il prêt à sauver son patrimoine audiovisuel avant qu’il ne disparaisse à jamais ?

L’UNESCO tire la sonnette d’alarme : un héritage en danger

Créée en 2005, la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel a pour objectif de rappeler l’urgence de préserver les archives sonores, cinématographiques et télévisuelles qui racontent l’évolution des peuples.
L’UNESCO estime que plus de 50 % des archives audiovisuelles mondiales risquent d’être perdues d’ici 2030, faute de conservation adéquate ou de numérisation.

Au Cameroun, la situation est particulièrement préoccupante.
Les bandes originales des émissions cultes de la CRTV, des archives de la Cinémathèque nationale, ou encore des journaux filmés des années 70 sont souvent stockées dans des conditions précaires.

« Le support magnétique se dégrade, les images disparaissent, et la mémoire avec », confie un ancien cadre du Centre national de production audiovisuelle (CNPA).

Face à ce constat, des initiatives locales émergent timidement. L’Université de Yaoundé I, le Minac, et certaines ONG comme Culture Digitale Cameroun militent pour la numérisation et la restauration d’archives anciennes.

Valoriser la mémoire visuelle pour renforcer l’identité nationale

Préserver, c’est aussi valoriser.
Au-delà de la technique, la sauvegarde du patrimoine audiovisuel est un enjeu identitaire et culturel majeur.
Chaque film, chaque enregistrement radio ou télévisé témoigne de l’évolution du Cameroun, de ses luttes, de ses fêtes, de ses musiques et de ses héros.

« Nos archives ne sont pas juste du passé, elles sont un trésor pour l’éducation, la recherche et même pour le tourisme culturel », explique un chercheur de l’Université de Dschang.

À l’ère du numérique, il est urgent d’investir dans des infrastructures modernes : serveurs, logiciels de restauration, et formation de techniciens spécialisés.
Des plateformes comme 237online.com participent déjà à ce travail de mémoire en diffusant régulièrement des contenus patrimoniaux accessibles au grand public.

La Journée mondiale du patrimoine audiovisuel n’est pas qu’une commémoration : c’est un cri d’alarme pour que les générations futures puissent entendre, voir et comprendre leur passé.
Préserver nos archives, c’est préserver l’âme du Cameroun.
Mais au fond, qui prendra vraiment la responsabilité d’agir avant qu’il ne soit trop tard ?

Crédito: Link de origem

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