Présidentielle en Côte d’Ivoire 2025 : Alassane Ouattara ratisse large
Dans ces vagues de dépouillement, le président sortant Alassane Ouattara apparaît largement en tête dans l’ensemble des zones annoncées.
Dans plusieurs départements à l’intérieur du pays, ou dans la diaspora, Ouattara obtient des scores très élevés : Plus de 90,63 dans plusieurs départements.
Dans la diaspora, ses résultats vont de 82 % à 98 % des suffrages exprimés.
Le taux de participation dans certaines circonscriptions est relativement élevé (par exemple plus de 90 % dans certains départements) : un signe d’engagement électoral important.
Le fait qu’Ouattara domine dans presque toutes les zones annoncées renforce l’idée qu’il avait un avantage très net : tant en matière de popularité que d’organisation.
Le « net avantage » ne se limite pas aux bastions traditionnels : il s’étend à la diaspora, ce qui indique une mobilisation forte des Ivoiriens hors du pays. Cela peut renforcer la légitimité du scrutin aux yeux de certains observateurs.
Toutefois, ce type de résultats très forts soulève aussi des interrogations quant à l’équilibre du jeu électoral : l’absence de certains candidats importants, le contexte politique antérieur, la concurrence réelle sont autant de paramètres à considérer. Par exemple, plusieurs candidats majeurs ont été écartés par le CEI parce que ne répondant pas aux critères.
La forte « victoire » apparente peut contribuer à la stabilité politique en donnant au vainqueur une assise claire ; mais elle peut aussi amplifier les mécontentements de l’opposition qui pourrait estimer que l’élection n’était pas totalement équitable.
La proclamation définitive des résultats nationaux devrait confirmer ou nuancer cette avance.
Côte d’Ivoire comme destination d’investissements et comme stabilisateur régional.
L’avance nette de Ouattara dans toutes les circonscriptions annoncées par la CEI marque un tournant important : elle renforce son autorité pour la période à venir. Autrement, un score écrasant pourrait être perçu non seulement comme un succès mais aussi comme un défi pour la consolidation de la démocratie et de la cohésion nationale.
Mohamed Keita
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