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Villes mortes Douala ► le préfet brise le silence

À Douala, le ton est monté d’un cran. Après la circulation massive d’appels à la ville morte et de messages alarmistes sur les réseaux sociaux, le préfet du Wouri est sorti de son silence ce 30 octobre 2025.
Dans un communiqué radio-presse, il dénonce des « sirènes du chaos » cherchant à semer la peur et la confusion dans la capitale économique.
« Le Cameroun ne cédera ni à la peur, ni à la psychose », affirme-t-il.
Mais derrière ces appels anonymes, faut-il craindre une véritable tentative de déstabilisation ?

🚨 Le préfet du Wouri met en garde contre la psychose

Le préfet du département du Wouri, dans la région du Littoral, a officiellement dénoncé ce 30 octobre des manœuvres subversives visant à troubler la paix à Douala.
Selon le communiqué, plusieurs tracts et messages circulent sur les réseaux sociaux, appelant à une journée de ville morte le vendredi 31 octobre 2025.
Le texte parle sans détour d’« apologie du terrorisme » et de tentatives visant à entretenir la peur et la consternation dans l’esprit des citoyens.

« Rien ne justifie ces appels irresponsables. Les populations doivent rester calmes et vaquer librement à leurs activités », martèle le préfet du Wouri.

Cette mise au point ferme survient alors que des rumeurs persistantes faisaient état d’un arrêt total des activités dans plusieurs quartiers de Douala.

🛡️ Sécurité renforcée et mobilisation générale

Le préfet assure que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour garantir la sécurité des personnes et des biens.
Des patrouilles mixtes composées de forces de police, gendarmerie et armée sillonnent désormais les grands axes de la ville, notamment Bonabéri, Akwa, Deïdo et Logbaba.

« Nous avons mobilisé les comités de vigilance, les syndicats des transporteurs et les responsables des marchés. Douala restera debout », affirme une source préfectorale à 237online.com.

Le communiqué salue également le soutien des chefs traditionnels du Littoral, qui ont invité les populations à refuser la manipulation et la peur.

Cette synergie institutionnelle vise à empêcher toute escalade ou paralysie économique, dans un contexte déjà tendu après la présidentielle.

💬 Les réseaux sociaux dans le viseur

Les autorités locales observent avec inquiétude la montée en puissance de groupes anonymes sur Facebook et Telegram, qui propagent de faux messages d’alerte.
Ces campagnes cherchent, selon le préfet, à tester la résistance de l’État en exploitant la fatigue post-électorale.

« Le Cameroun ne doit pas tomber dans le piège des rumeurs numériques. Restons vigilants et disciplinés », a confié un cadre du ministère de l’Administration territoriale.

Le préfet rappelle enfin que toute personne relayant un message de désordre s’expose à des sanctions sévères prévues par la loi.

Face aux appels à la « ville morte », Douala choisit la vie et la stabilité.
Entre rumeurs en ligne et appels à la peur, les autorités maintiennent le cap : le Cameroun restera debout.
Mais une question demeure : jusqu’où iront ceux qui cherchent à troubler la paix chèrement acquise dans la capitale économique ?

Crédito: Link de origem

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