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Amadou Diadie Sankare, modelé d’une graduation a l’IHEM : Sur les traces d’un manager exceptionnel ! Riche parcours académique et professionnel

Diadié dit Amadou Sankaré vient d’être remis au-devant de la scène à travers un énième honneur. Depuis le 4 octobre 2025, le PDG de Saer-Emploi porte le nom de la dernière graduation de l’Institut des hautes études en management (IHEM). Diplômé de plusieurs universités, à Dakar au Sénégal, à Paris en France et à Montréal au Québec, et incorporé dans l’administration malienne en 1982, Amadou dit Diadié Sankaré est à la tête d’une gamme variée d’entreprises qui font le bonheur de l’économie malienne et de plusieurs pays de la sous-région, d’Afrique et à travers le monde entier. D’où la succession d’honneurs à lui décernés par diverses personnes morales dont la dernière est l’IHEM.

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madou dit Diadié Sankaré est, pour la jeunesse malienne, un modèle de réussite dans l’entrepreneuriat et un exemple de reconversion de la fonction publique au secteur privé. En effet, après dix ans de bons et loyaux services rendus à la nation, de 1982 1992, Diadié est aujourd’hui à la tête d’une trentaine d’entreprises opérant dans plusieurs pays de la région ouest africaine (Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Niger, etc.) dans des secteurs tels que la gestion des ressources humaines, l’Intermédiation financière, l’inclusion sociale, les mines, l’agro-industrie, le commerce international, la technologie, la sécurité…

Le natif de Niafunké est titulaire d’une maîtrise en économie et sciences de gestion à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, un DESS en comptabilité au Conservatoire national des arts et métiers à Paris, puis un MBA en ingénierie comptable et financière et management des sociétés à l’Université du Québec à Montréal.Avec ce riche background académique, ce fils de médecin est rentré au Mali avec une vision claire en tête : relever les défis les plus osés. En 2003, il décroche une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l’Université Uqam au Canada.

En 1982, il commence sa carrière professionnelle comme fonctionnaire, jusqu’en 1992. D’abord en tant que conseiller économique du gouverneur de Koulikoro, ensuite comme contrôleur de gestion, avant de devenir directeur de l’Office des relais touristiques de l’intérieur (Orti), puis de l’hôtel Sofitel-Amitié, à Bamako.

Une reconversion fulgurante

Dès 1993, Diadié Sankaré crée la Société africaine d’études et de réalisations (Saer). Cette société est spécialisée dans le domaine des ressources humaines devenant ainsi le premier opérateur des services de ressources à valeur ajoutée et à l’application de l’outsourcing intégral de la fonction des ressources humaines au Mali.

D’année en année, Saer a développé une palette de services qui couvre l’ensemble des activités liées au domaine de l’emploi.

Avec un effectif de plusieurs milliers d’employés, la Saer regroupe des compétences assez diversifiées pour répondre, dans une large mesure, aux besoins des entreprises clientèles. L’essentiel des activités de Saer-Emploi est piloté à Bamako, mais elle a également procédé à l’ouverture des filiales dans plusieurs pays de la région (Sénégal, Côte d’Ivoire, Niger, Guinée et Burkina Faso).

Recrutement, placement, formation, audit, gestion du personnel, de la paie, des conflits socioprofessionnels, etc. la société mère, Saer-Emploi, est de nos jours le leader des services de gestion des ressources humaines en Afrique de l’Ouest francophone, où elle est présente dans sept pays, avec plus de 7?000 employés.

Elle réalise 30 % du chiffre d’affaires du groupe qui, depuis 2007, a diversifié ses activités dans des domaines aussi divers que la finance, l’ingénierie, l’agro-industrie, en passant par les transports, avec notamment Mali-Créances créée en 2007 et spécialisée dans le recouvrement de créances pour le compte des tiers, DS Consulting créée en 2010 ; IMS créée en 2010 sous le nom de Saer Nime consacrée à l’extraction et à la construction d’infrastructures ; DSBI créée en 2013 est spécialisée dans les passations des marchés commerce général transit import/export et de l’industrie ; Bio Mali (huile pour le secteur pharmaceutique) ou encore Seyam (purée de mangues).En 2014, il crée Securinord, une société spécialisée dans la sécurité pour la Minusma dans le Nord du pays.

Amadou Diadié Sankaré se définit lui-même comme étant, en réalité, un acteur de l’emploi. Il offre des services à des sociétés qui passent ensuite par Saer-Emploi pour embaucher du personnel. C’est la nature de son activité qui fait de Saer un employeur important au Mali.

“Le Groupe Saer est un ensemble de vingt-six sociétés réparties sur cinq pools d’activité. Le premier groupe englobe l’emploi et les assurances, puis il y a le pool agro-industriel, le pool minier, le pool des services et, enfin, le pool des finances et du commerce. Voilà l’ossature du Groupe Saer. Nous sommes présents aujourd’hui dans tous les pays de l’Union économique et monétaire de l’Ouest-africain (Uémoa), mais également en Centrafrique, au Tchad, un peu au Ghana, au Cameroun, soit une bonne dizaine de pays d’Afrique, ainsi qu’au Canada et au Royaume-Uni. Voilà à peu près notre implantation géographique”. Ainsi décrit Saer-Emploi son patron Amadou dit Diadié Sankaré, qui a plus d’un tour dans son sac.

Digitaliser pour avancer

En 2021, Amadou Diadié Sankaré lance Humanéo, une plateforme partie d’un constat, selon lui. En effet, depuis un quart de siècle, explique-t-il, SAER exerçait cette activité d’externalisation de la fonction “ressources humaines”. Après évaluation, ce modèle économique s’est avéré vieillissant, et ne captait plus si bien la clientèle.

Il fallait donc digitaliser le processus. D’où la conception d’une plateforme entièrement digitalisée, Humanéo (https://humaneo.africa). Dans sa version 1, elle est exclusivement dédiée aux ressources humaines. La version 2, consacrée à la paie et aux systèmes de paiement pouvant être passés avec des organismes comme l’INPS, les impôts et les banques où sont payés les employés.

“En effet ! On n’arrête pas, tous les jours on innove. Tous les jours, il faut s’adapter aux nouvelles situations. Vous savez que la technologie n’attend pas : ou on s’adapte ou on disparait. Aujourd’hui, rien qu’avec l’Internet, beaucoup de métiers ont disparu. Et désormais, nous avons même plus que l’Internet : les objets connectés et la blockchain vont venir, et d’autres fonctions et activités vont disparaître. Il faut donc s’adapter et donner une réponse à toute cette technologie d’entreprise. Le business, c’est comme le vélo : quand on s’arrête de pédaler, on tombe !”, explique Diadié.

Diadié, modèle d’une graduation à l’IHEM 

L’idée était donc de pouvoir mettre sur le “e.cloud” une autre façon de travailler et permettre aux clients de Saer de pouvoir réaliser toutes les fonctions de “ressources humaines” depuis leur bureau.

C’est une grande nouveauté et pas seulement pour le marché malien, car Diadié veut même conquérir le marché mondial, et permettre ainsi à des Japonais ou des Américains de pouvoir travailler sur cette plateforme. Cela est désormais connu de tous que Diadié Sankaré est un serial entrepreneur. Son exemple inspire de plus en plus la jeunesse malienne et africaine à différents niveaux de la vie socioprofessionnelle. C’est pourquoi, les étudiants de la dernière promotion de l’Institut des hautes études en management (avec la direction de l’établissement) n’ont pas cherché loin leur parrain, c’est-à-dire celui qui a l’insigne honneur de porter le nom de leur baptême. C’est Amadou dit Diadié Sankaré. 

La cérémonie de graduation s’est déroulée le vendredi 4 octobre dernier, en présence de plusieurs personnalités, des parents et amis des étudiants et, naturellement, du président fondateur de l’IHEM, Abdoullah Coulibaly. S’adressant à l’assistance et aux futurs cadres, celui-ci a salué le choix du parrain dont il connait les qualités et les compétences ; en ces termes : “En portant le nom de Diadié dit Amadou Sankaré, cette promotion s’inscrit dans la lignée d’hommes et de femmes qui croient à la création de valeur et à l’engagement patriotique. Le Mali a besoin de bâtisseurs et non de spectateurs. Soyez des acteurs de changement, des créateurs d’opportunités et des pionniers du développement durable”. Visiblement ému, Diadié Sankaré, en face de ce beau monde, lâche : “Ce que vous allez affronter est encore plus dur que ce que vous avez vécu jusque-là. Cependant, je suis conforté par cette rage de réussite qui est en vous. C’est un gage d’espoir pour vous, vos formateurs et surtout pour vos parents. Accomplir la vie, c’est réussir vos rêves tout en demeurant humains et humbles, tout en restant généreux envers les autres auxquels vous devez secours. C’est rester fidèle aux valeurs que vous ont enseignées vos parents et vos professeurs. Accomplir la vie enfin, c’est vous battre pour le développement de votre Maliba”.Voilà une leçon de vie d’un parrain dont on s’apprête à lâcher 17 fans sur le marché de l’emploi plein d’incertitudes.

El Hadj Alou Badara HAIDARA


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