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Arrestation « Queen of the Woods » ► alerte à Yaoundé

Des messages audio incendiaires ont poussé les forces de l’ordre à agir : Geneviève Timma Ella, connue sous le pseudonyme « Queen of the Woods », a été arrêtée à Yaoundé pour incitation présumée à l’insurrection, selon les autorités. D’après l’enquête de l’ANTIC, la militante aurait exhorté des internautes à « descendre dans les rues », à incendier des stations-service et même à recourir à des actes violents. La Gendarmerie nationale confirme l’interpellation et parle d’éléments probants transmis par les services techniques. Comment concilier liberté d’expression et sécurité publique dans un climat aussi tendu ?

Arrestation et éléments de l’enquête

Les faits, tels que rapportés par les autorités, sont précis. Suite à une enquête de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC), des enregistrements audio diffusés sur WhatsApp ont été identifiés et attribués à Geneviève Timma Ella. Ces messages, toujours selon l’ANTIC, auraient contenu des appels explicites à « provoquer des violences », y compris l’utilisation d’engins incendiaires et la commission d’enlèvements ciblés.

La Gendarmerie nationale a procédé à l’interpellation après vérification technique et judiciaire des preuves. Un communiqué officiel confirme que la mise en cause est placée en garde à vue « en attendant la suite de la procédure judiciaire ». Les services compétents indiquent aussi que des investigations complémentaires sont en cours pour identifier d’éventuelles chaînes de diffusion et les administrateurs de groupes ayant relayé ces appels.

Réactions, risques et enjeux nationaux

La détention de « Queen of the Woods » provoque des réactions en chaîne. Pour les autorités, l’opération vise à prévenir la déstabilisation et protéger les populations. Pour d’autres acteurs — défenseurs des libertés et observateurs —, l’arrestation doit respecter la présomption d’innocence et la procédure légale.
« Il faut séparer l’acte illégal de la critique politique », nous a confié un juriste de Yaoundé sous couvert d’anonymat, tout en reconnaissant la gravité des appels rapportés par l’ANTIC.

Sur le plan social, les risques sont réels : dans une ville déjà sensible aux rumeurs et aux appels aux « villes mortes », la diffusion de consignes violentes peut dégénérer rapidement. D’où l’importance d’une enquête transparente et d’une communication équilibrée entre forces de l’ordre et médias.

L’arrestation de Geneviève Timma Ella illustre la ligne fragile entre militantisme en ligne et infractions graves. Les autorités parlent d’éléments probants ; la société civile réclame la transparence d’une justice impartiale. Le pays est-il à l’abri d’une escalade ? Quelles garanties pour protéger à la fois la sécurité et les droits fondamentaux ?

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