Bougouni : Assimi Goïta inaugure la deuxième mine de lithium du Mali, symbole de souveraineté économique
Cet événement historique marque une nouvelle étape dans la stratégie nationale de valorisation des ressources minières et d’affirmation de la souveraineté économique du pays. La cérémonie a rassemblé de hautes autorités politiques et administratives, dont le Président du Conseil National de Transition, des membres du Gouvernement, des représentants de la République populaire de Chine et des partenaires du projet, ainsi que les légitimités traditionnelles et la société civile de la région.
Le chef de village de Bougouni, M. N’Togo Diakité, a salué avec émotion la vision du Chef de l’État : « Ce projet apporte du travail, des routes et la fierté d’être au cœur du Mali nouveau. » Le Ministre des Mines, pour sa part, a souligné la constance du leadership présidentiel : « En moins d’un an, le Chef de l’État a accordé trois visites majeures à la région de Bougouni — après la centrale solaire de Tiakadougou-Dialakoro et la mine de Goulamina, voici celle de Bougouni. » Une illustration, selon lui, d’un engagement ferme pour un développement équilibré du territoire et une gestion responsable des ressources nationales.
Développée par Kodal Mining UK Ltd et Hainan Mining Co. Ltd (filiale du groupe chinois Fosun), en partenariat avec l’État malien et des investisseurs locaux détenant 35 % du capital, la mine de Bougouni s’inscrit dans la vision Mali Kura Ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma. Ce projet, d’un investissement initial de 65 millions de dollars, produira environ 120 000 tonnes de concentré de spodumène par an dès la première phase. En combinant la production de Bougouni et de Goulamina, le Mali ambitionne d’atteindre 590 000 tonnes de lithium en 2026, devenant ainsi le premier producteur africain de ce métal stratégique, indispensable à la transition énergétique mondiale.

Au-delà des chiffres, cette inauguration symbolise une nouvelle ère pour le secteur minier malien. La mine a déjà généré 500 emplois locaux et en créera 800 supplémentaires lors de la seconde phase, tout en contribuant aux finances publiques à travers les impôts, dividendes et redevances versés aux fonds miniers nationaux. Le Ministre des Mines a insisté sur la rigueur désormais imposée au secteur : 121 titres miniers annulés pour assainir la gouvernance et renforcer la transparence. Ce projet, salué comme un modèle de partenariat équilibré entre le Mali, la Chine et le Royaume-Uni, a déjà injecté plus de 24 milliards de FCFA dans l’économie nationale et financé 317 millions de FCFA d’initiatives communautaires.
La rédaction de maliweb.net
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