« Ma détermination est intacte », clame Bruno Bidjang, qui se dit victime de menaces mais reste inébranlable dans son appui à Paul Biya. Dans un long texte publié ces derniers jours, l’homme décrit des « menaces de mort, des filatures et des campagnes de dénigrement », mais affirme que sa loyauté n’est pas un calcul : « défendre la paix, c’est défendre le Cameroun ». À l’heure où les tensions post-électorales secouent Yaoundé, Douala et l’intérieur, ce soutien affiché d’un notable pro-Biya ravive le débat : la fidélité politique peut-elle apaiser la crise ou attiser les passions ?
Contexte et message : Bidjang face à la tourmente post-électorale
Bruno Bidjang publie un texte vindicatif et ferme en pleine période sensible. Il affirme avoir payé de sa personne — « menaces de mort, tentatives d’intimidation, campagnes de dénigrement » — pour soutenir la réélection de Paul Biya. L’extrait est clair : son engagement « n’a rien d’éphémère » et repose, dit-il, sur la conviction que le Cameroun a « besoin d’un homme de paix ».
Il parle aussi d’identité : « je suis un Ekang de pure souche », formule qui vise à montrer que sa résistance à l’intimidation est culturelle et personnelle. Chez lui, la peur n’a pas droit de cité. Cette mise au point intervient alors que des rumeurs et des fausses alertes circulent (réouverture d’écoles, violences localisées), et que plusieurs acteurs réclament dialogue et retenue.
Réactions et enjeux : apaiser ou enflammer ?
Les mots de Bidjang cherchent visiblement à rassurer l’électorat pro-Biya et à contrer la désinformation : « nous allons déconstruire, point par point, leur machine à intoxiquer les consciences ». Mais est-ce que l’affirmation publique d’un soutien radical aide à calmer le pays ? Certains observateurs soulignent qu’un appel ferme à la paix venant d’un camp opposé à l’agitation peut tempérer les esprits. D’autres redoutent qu’un ton combattu n’alimente la polarisation.
Sur le terrain, la situation reste contrastée : marchés et écoles tentent de reprendre leur rythme, tandis que des quartiers restent sous haute surveillance. Pour l’instant, Bidjang lance un message sans détour : loyauté, constance et défense de la paix. « Ce n’est pas du jeu ! », insiste-t-il — une expression locale qui résonne comme un défi aux diffuseurs de rumeurs.
Bruno Bidjang mise sur la fermeté et la loyauté pour couper l’herbe sous le pied des rumeurs. Son message atteint-il ceux qu’il vise — apaiser la jeunesse, rassurer les indécis, faire taire les faussaires ? Ou lance-t-il une graine de division à une période où chaque mot pèse lourd ?
Crédito: Link de origem

 
			