Coup de tonnerre politique à Douala. Ce vendredi soir, les forces de sécurité ont interpellé Djeukam Tchaméni et Anicet Ekane, deux figures connues de la scène publique camerounaise.
Selon les premières informations, une perquisition ciblée a permis de découvrir un carton rempli de faux procès-verbaux ELECAM et du matériel militaire destiné, d’après les autorités, à appuyer un projet de déstabilisation à la veille de la proclamation des résultats présidentiels.
Les enquêteurs évoquent une opération coordonnée avec une grande précision.
Mais derrière ces arrestations, une question brûle les lèvres : s’agit-il d’un simple incident isolé ou d’un réseau bien plus vaste prêt à semer le chaos ?
⚠️ Une opération minutieusement préparée
L’arrestation s’est déroulée dans la soirée du 24 octobre 2025, dans un quartier discret de Douala.
Sous la supervision de la gendarmerie nationale et de la DGRE, les forces de sécurité ont découvert un lot important de documents électoraux vierges portant le sceau d’ELECAM, ainsi que plusieurs pièces de matériel militaire soigneusement dissimulées.
« Tout laisse penser à une opération planifiée depuis plusieurs semaines », a confié une source proche du dossier à 237online.com.
Les deux suspects, Djeukam Tchaméni et Anicet Ekane, ont été immédiatement placés en garde à vue avant leur transfert à Yaoundé pour des interrogatoires approfondis.
🔍 Des soupçons d’un réseau organisé
Selon les premières conclusions de l’enquête, les faux documents provenaient d’un circuit clandestin dirigé par Yaouba Sali Abassa, un individu déjà connu pour ses activités subversives.
Les forces de sécurité soupçonnent un réseau bien structuré ayant pour objectif de fabriquer de faux résultats électoraux afin de contester l’issue officielle du scrutin et de provoquer des émeutes simultanées dans plusieurs villes du pays.
Lors des perquisitions complémentaires dans les domiciles des interpellés, les enquêteurs ont mis la main sur :
- des armes légères et des munitions,
- des chasubles de moto-taximen,
- plusieurs millions de FCFA en liquide,
- ainsi qu’un matériel de communication sécurisé.
« Ces éléments laissent penser à un projet d’insurrection soigneusement orchestré », a révélé un officier de la gendarmerie.
🧩 Un climat politique sous haute tension
Cette interpellation intervient à un moment crucial : le pays attend la proclamation des résultats officiels de l’élection présidentielle, prévue pour le 27 octobre 2025.
Les services de sécurité redoutaient depuis plusieurs jours une tentative de manipulation ou d’incident majeur.
Le gouvernement, par la voix d’une source sécuritaire jointe par 237online.com, assure que “la stabilité du pays reste la priorité absolue”.
Pendant ce temps, ELECAM a renforcé ses dispositifs de protection et de contrôle pour empêcher toute falsification de documents électoraux.
🕊️ Un message d’apaisement face aux tensions
À Douala comme dans d’autres grandes villes, les autorités locales appellent les citoyens à garder leur calme et à faire confiance aux institutions.
« Aucun trouble ne sera toléré, et toute tentative de manipulation sera sévèrement sanctionnée », a déclaré un responsable du Littoral.
Cette affaire, encore en cours d’investigation, risque de secouer durablement la scène politique camerounaise, déjà sous pression à l’approche de l’annonce des résultats.
La grande question demeure : quelles seront les conséquences politiques et judiciaires de cette découverte explosive ?
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