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Cameroun – Alerte du CNC sur la désinformation électorale ► Communication officielle

Alors que le Cameroun retient son souffle en attendant la proclamation officielle des résultats de la présidentielle du 12 octobre 2025, le Conseil National de la Communication (CNC) tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué signé le 13 octobre, son président Joseph Chebonkeng Kalabubsu dénonce la prolifération des chiffres non officiels sur les réseaux sociaux, qu’il qualifie d’« atteinte grave à la crédibilité du processus électoral ». Face à la confusion numérique, la question reste posée : les citoyens sauront-ils encore faire confiance aux sources légales ?

🗳️ Le CNC alerte sur une dérive dangereuse

Le Conseil National de la Communication constate avec « vive préoccupation » l’amplification de publications attribuant faussement des victoires à certains candidats. Ces données, souvent issues de captures de tableaux de vote ou de rumeurs locales, circulent massivement sur Facebook, WhatsApp et X (ex-Twitter).

Selon le CNC, ces initiatives « non autorisées » portent atteinte à la sincérité du scrutin et sèment le doute sur la neutralité du processus. L’institution rappelle que seul le Conseil constitutionnel détient le pouvoir légal de proclamer les résultats définitifs de l’élection présidentielle.

« La diffusion prématurée de chiffres non vérifiés peut influencer l’opinion publique et compromettre la confiance dans le processus électoral », souligne le communiqué officiel parvenu à notre rédaction.

⚖️ Respect du cadre légal et responsabilité citoyenne

Le CNC en appelle au sens du civisme et de la responsabilité de tous les acteurs médiatiques et des internautes. Le Code électoral camerounais, notamment son article 137, interdit toute annonce de résultats avant leur validation officielle.

Joseph Chebonkeng Kalabubsu prévient :

« Toute autre publication s’arrogeant cette compétence à travers les médias ou les réseaux sociaux constitue une infraction au cadre légal en vigueur. »

Cette mise en garde vise également certains sites ou influenceurs diffusant des « compilations de bureaux de vote » pour des raisons politiques ou sensationnalistes. Le CNC rappelle qu’il se réserve le droit de prendre des mesures de régulation appropriées si les dérives persistent.

📰 Médias et internautes appelés à la prudence

Dans un contexte électoral tendu, cette sortie du CNC vient recadrer le débat public et apaiser les tensions post-scrutin. Elle renforce également le rôle du journalisme professionnel face à la désinformation.

Des experts en communication contactés par 237online.com estiment que cette sortie « arrive à point nommé » pour préserver la crédibilité du processus électoral et rassurer l’opinion internationale.
« Il est essentiel que les médias camerounais continuent d’informer sans s’ériger en arbitres des résultats », commente un journaliste politique basé à Yaoundé.

Le CNC réaffirme ainsi son rôle de gardien de l’éthique médiatique à un moment crucial pour la démocratie camerounaise.
Mais dans une ère dominée par les réseaux sociaux, où chaque citoyen se transforme en “source”, la bataille contre la désinformation reste loin d’être gagnée.
👉 Et vous, pensez-vous que ces appels à la retenue suffiront à freiner la propagation de fausses nouvelles ?

Crédito: Link de origem

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