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Cameroun : Cabral Libii accepte les résultats ► geste fort

Dans un contexte électoral tendu où les passions s’enflamment, Cabral Libii a choisi la voie de la sagesse. Le candidat du PCRN (Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale) a reconnu publiquement les résultats provisoires, affirmant :

« D’après ces rapports que vous voyez devant moi, je suis troisième — pas seulement dans un seul, je suis deuxième dans d’autres, et troisième dans le reste. Voilà, c’est ce que le peuple a décidé, et je l’accepte. »

Un discours rare dans la scène politique camerounaise, salué comme un geste d’humilité et de maturité démocratique. Mais au-delà des mots, que signifie ce positionnement dans la bataille politique post-électorale ?

🗳️ Une attitude apaisée dans un climat sous tension

Alors que plusieurs formations contestent déjà les premières tendances du scrutin du 12 octobre 2025, Cabral Libii a préféré respecter la volonté populaire.
Ses propos, prononcés ce dimanche soir devant des militants à Yaoundé, tranchent avec les appels à la confrontation entendus ailleurs.
« Ce n’est pas du jeu, on a besoin de leaders qui respectent le choix du peuple », confie Mireille, étudiante à Douala, émue par la déclaration du jeune politicien.

Cette posture responsable intervient alors que le Conseil constitutionnel n’a pas encore publié les résultats officiels, prévus d’ici le 26 octobre.

📉 Un troisième place symbolique, mais stratégique

Selon plusieurs observateurs politiques, Cabral Libii consolide ainsi son image d’homme d’État. Troisième selon ses propres rapports, il se positionne comme une figure d’avenir, capable de dialoguer avec toutes les forces du pays.
« Reconnaître la défaite n’est pas un signe de faiblesse, mais de grandeur politique », explique le politologue Stéphane Akoa.

Le jeune leader du PCRN, souvent présenté comme la relève d’une génération politique plus apaisée, semble vouloir se détacher des luttes d’ego et des stratégies de tension.
Sa déclaration pourrait inspirer d’autres candidats, encore hésitants à s’aligner sur la voie institutionnelle.

🔍 Le message derrière le geste

Dans un pays où les élections riment souvent avec méfiance et polémiques, le discours de Cabral Libii ramène un souffle d’espoir.
Il s’adresse autant à ses électeurs qu’à la jeunesse camerounaise qu’il a toujours cherché à mobiliser :

« L’essentiel, c’est que la voix du peuple soit respectée. »

Un message simple, mais fort, dans un contexte où chaque mot pèse lourd.
Pour beaucoup, son attitude contraste avec celle de certains leaders de l’opposition, plus prompts à contester qu’à construire.

En reconnaissant sa position, Cabral Libii redonne sens au mot “réconciliation” dans le nom de son parti.
Au-delà des chiffres, son geste relance un débat de fond : la politique camerounaise peut-elle enfin évoluer vers plus de maturité et de respect du verdict des urnes ?

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