Un vieux traumatisme ressurgit à la veille d’un choc très attendu. À quelques jours du match Cameroun–Côte d’Ivoire prévu ce dimanche, des officiels et médias africains appellent la CAF à une vigilance maximale. En cause : le souvenir amer du 19 novembre 2014 à Abidjan, qualifié de « match de la honte ». Jean Claude Mbede remet l’affaire sur la table. À l’heure de la CAN 2025, le fair-play Cameroun Côte d’Ivoire sera-t-il enfin garanti ?
Le spectre du “match de la honte” de 2014
Le 19 novembre 2014, lors des éliminatoires de la CAN 2015, Cameroun et Côte d’Ivoire se sont quittés sur un 0-0 lourd de soupçons. À Abidjan, les deux équipes semblaient alors avoir trouvé un terrain d’entente : ne plus jouer. Pendant plusieurs minutes, les Ivoiriens se faisaient des passes sans opposition, tandis que les Lions restaient repliés dans leur camp.
Cette fin de match surréaliste avait permis aux deux sélections de se qualifier, déclenchant une vague d’indignation sur le continent. Pour de nombreux observateurs, cette parodie rappelait le tristement célèbre RFA–Autriche de 1982, devenu un cas d’école de non-fair-play dans l’histoire du football mondial.
Aujourd’hui, à l’approche d’un nouveau duel décisif, Jean Claude Mbede alerte les instances : le football africain ne peut plus se permettre ce genre d’épisode. À Yaoundé comme à Abidjan, les supporters exigent un match vrai, engagé, sans calculs honteux. La CAF est ainsi appelée à jouer pleinement son rôle de garant de l’éthique sportive, afin que le terrain reste le seul juge.
Le fair-play Cameroun Côte d’Ivoire est désormais au cœur des attentes.
Crédito: Link de origem
