Alors que les premières tensions émergent autour des résultats du scrutin du 12 octobre 2025, le candidat du Front des Démocrates Camerounais (FDC), Hiram Samuel Iyodi, a lancé un message fort : accepter les résultats dans le calme et la dignité.
Depuis son bureau de vote à New Bell TSF (Douala), où il a accompli son devoir citoyen, le jeune politicien a insisté sur « la nécessité pour tous les candidats de se soumettre à la vérité des urnes ».
« Ce n’est pas le moment de diviser le pays. C’est le moment d’écouter le peuple », a-t-il déclaré, sous les applaudissements de ses partisans.
🗳️ Un appel à la responsabilité nationale
Candidat du FDC, Hiram Iyodi s’est distingué comme l’un des plus jeunes aspirants à la magistrature suprême.
Habillé d’un grand boubou traditionnel doré, il a voté en toute simplicité, entouré de sa famille et de quelques militants.
Son attitude, empreinte de calme et de respect, tranche avec les discours incendiaires de certains acteurs politiques depuis la fermeture des bureaux de vote.
« Participer, c’est déjà un acte de foi dans la République. Mais accepter le résultat, c’est prouver qu’on aime vraiment son pays », a-t-il lancé, avant de quitter le centre de vote de New Bell Bassa.
Face aux rumeurs d’autoproclamations et aux messages viraux circulant sur les réseaux sociaux, le candidat du FDC invite les électeurs « à garder confiance dans les institutions et à attendre les résultats du Conseil constitutionnel ».
⚖️ Une posture saluée dans un contexte tendu
Alors que certains partisans d’autres camps politiques contestent déjà les chiffres issus des bureaux locaux, l’appel de Hiram Iyodi à la maturité démocratique est salué sur la scène politique.
À Yaoundé comme à Douala, plusieurs voix estiment que cette sortie est « un exemple d’apaisement et de patriotisme ».
Un militant du FDC rencontré sur place confie :
« Hiram montre que la politique peut être noble. Il veut prouver qu’on peut défendre ses idées sans chercher le désordre. »
Le jeune leader du FDC appelle par ailleurs ses collègues candidats à « privilégier le dialogue et l’unité nationale », estimant que la paix vaut plus qu’une victoire électorale contestée.
En prônant le respect des résultats, Hiram Iyodi s’impose comme l’une des voix de raison de cette élection mouvementée.
Reste à savoir si son message trouvera écho dans un climat où chaque camp revendique sa légitimité.
Mais une chose est sûre : son geste apaise les esprits et redonne foi en une politique citoyenne, responsable et digne du Cameroun.
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