Cameroun : Hiram Iyodi défie le FDC ► Réplique choc

Coup de tonnerre politique au lendemain du scrutin présidentiel !
Dans un communiqué officiel publié ce 13 octobre 2025, Hiram Samuel Iyodi, candidat du Front des Démocrates Camerounais (FDC) à la présidentielle, a répondu fermement à la sortie de son parti.
Ce dernier, dirigé par Denis Émilien Atangana, avait annoncé la fin de toute collaboration politique avec lui, tout en félicitant Paul Biya pour sa victoire présumée.
Mais pour Iyodi, pas question de céder :

« Nous ne constatons et ne soutenons pas la victoire du régime au pouvoir », martèle-t-il dans sa déclaration.

Une prise de position qui remet le FDC sous les projecteurs, divisant profondément sa base militante.

⚡ Iyodi dénonce la “trahison” du FDC et maintient le cap de l’alternance

Dans un ton grave et mesuré, Hiram Iyodi dit “déplorer les méthodes et le ton indignes” employés par la direction du FDC, estimant qu’aucune consultation interne n’a eu lieu avant cette rupture.

« Le président du FDC exerce depuis plusieurs semaines une pression pour pousser le candidat à se rallier au régime, ce à quoi nous avons opposé un refus ferme », précise-t-il.

Iyodi assure que sa candidature dépasse les clivages partisans :

« Ce projet est celui des jeunes, des patriotes, des bénévoles, de ceux qui rêvent d’un Cameroun plus juste et plus souverain », déclare-t-il.

Selon ses proches, cette crise interne met en lumière une tension ancienne entre la direction du FDC et le camp Iyodi, plus ouvert aux alliances citoyennes et à une posture d’opposition frontale.

🗳️ “Nous resterons du côté de la volonté du peuple camerounais”

Hiram Iyodi affirme poursuivre la veille électorale avec ses équipes “jusqu’à la compilation complète des votes”.
Il rappelle que ses observateurs sont encore sur le terrain et appelle à la vigilance :

« Les commissions départementales ont débuté leurs travaux, et nous nous rangerons assurément du côté de la volonté du peuple camerounais. »

Le candidat promet de continuer la lutte pour la vérité des urnes et la refondation démocratique du Cameroun, tout en remerciant ses partisans pour leur courage et leur intégrité.

En conclusion, il martèle une phrase devenue virale sur les réseaux :

« L’histoire ne s’écrit pas en un jour ; chaque pas compte, et nous marcherons ensemble. »

La guerre des mots entre Hiram Iyodi et la direction du FDC illustre la fracture profonde au sein de l’opposition camerounaise au lendemain de la présidentielle.
Si Denis Émilien Atangana tend vers une reconnaissance du pouvoir, Iyodi incarne la ligne dure de la résistance démocratique.
Le duel idéologique ne fait que commencer — et une question demeure : le FDC survivra-t-il à cette division historique ?