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Cameroun – Issa Tchiroma défie l’État : alerte choc !

Coup de théâtre politique au Cameroun. L’opposant Issa Tchiroma Bakary a publié un message incendiaire affirmant que la “ville morte” est maintenue du 3 au 5 novembre sur l’ensemble du territoire national.
Dans un ton quasi mystique, il déclare : « Aucune de vos tentatives ne réussira. Cette mission est divine. »
Mais sa référence répétée à une prétendue “armée loyaliste” fait bondir Yaoundé.
Alors que certains parlent de provocation ouverte à l’État, d’autres dénoncent un silence gouvernemental jugé inquiétant.
Le Cameroun est-il en train de glisser vers une confrontation verbale sans précédent ?

⚖️ Issa Tchiroma persiste et signe : “Le combat continue”

Dans une nouvelle sortie largement partagée sur les réseaux sociaux, l’ancien ministre devenu opposant radical affirme que sa “mission est divine” et que ses détracteurs échoueront.

« La ville morte est maintenue du 3 au 5 novembre sur tout le territoire national. Merci aux forces loyalistes pour leur réactivité », écrit-il dans un ton provocateur.

Cette expression de “forces loyalistes” intrigue et choque à la fois. Car, selon les observateurs, elle insinue l’existence d’une armée parallèle, ce qui est contraire à la Constitution camerounaise.
Un officier retraité, joint par 237online.com, réagit fermement :

« Il n’y a qu’une seule armée au Cameroun. Parler de forces loyalistes, c’est semer la confusion dans l’opinion publique. »

💬 Polémique grandissante : les Camerounais s’interrogent

Sur les réseaux sociaux, les réactions pleuvent.
Le journaliste Paul Chouta a parlé d’une “tentative d’enlèvement déjouée du président Issa Tchiroma”, tandis que Boris Berthold évoquait un “kidnapping manqué par des hommes cagoulés”.
Peu après, Berthold précisait : « Les loyalistes autour de Tchiroma ont neutralisé les assaillants. Il va réapparaître. »

Ces déclarations contradictoires alimentent la confusion.
Pour une partie de l’opinion, tout cela relève d’une mise en scène politique.
Mais d’autres y voient un symptôme inquiétant d’un État affaibli, où la parole d’un individu peut défier les institutions sans conséquence.

« Comment un citoyen peut menacer la stabilité du pays sans être interpellé ? Ce n’est pas du jeu », s’indigne un cadre administratif joint à Yaoundé.

⚠️ Entre manipulation et fragilité institutionnelle

Cette rhétorique des “forces loyalistes” semble devenir un outil de communication pour brouiller les repères et polariser la population.
Le gouvernement, pour l’heure, garde le silence. Mais la pression monte.
Plusieurs voix proches du pouvoir estiment qu’une réaction officielle s’impose pour “préserver la crédibilité de l’État”.

Sur le terrain, les Camerounais redoutent que ces appels à la “ville morte” ne paralysent de nouveau l’économie locale, comme lors des précédentes tentatives de mobilisation.
D’après les analyses, les régions du Littoral, de l’Ouest et du Centre pourraient être les plus affectées par ces mots d’ordre.

Entre menaces, confusion et communication politique explosive, le “cas Tchiroma” illustre la fragilité du débat public au Cameroun.
Mais une question demeure : jusqu’à quand l’État tolérera-t-il de telles provocations sans riposte claire ?

Crédito: Link de origem

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