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Cameroun – Issa Tchiroma dénonce un enregistrement fabriqué

C’est une sortie musclée signée Issa Tchiroma Bakary !
Le candidat du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), qui revendique toujours sa victoire à la présidentielle du 12 octobre 2025, a dénoncé sur Facebook un “enregistrement fabriqué” circulant sur les réseaux sociaux pour, selon lui, le discréditer.
« Le peuple n’est pas dupe », a-t-il écrit dans un ton mêlant ironie et défi.
Mais derrière l’humour, la tension monte : l’opposant parle désormais d’un “assaut musclé” préparé contre lui.
La question se pose : s’agit-il d’une paranoïa politique ou d’une réelle menace ?

Un enregistrement “fabriqué” pour déstabiliser Issa Tchiroma ?

Dans une publication devenue virale, Issa Tchiroma Bakary affirme qu’un enregistrement audio truqué circule sur plusieurs plateformes numériques dans le but de salir son image.

« Ils se donnent beaucoup de mal pour tenter de me discréditer, mais le peuple n’est pas dupe », écrit-il, avant de tourner la situation en dérision :
« J’espère que la prochaine fois, leur usine de fabrication de fausses conversations me donnera une voix plus séduisante ! »

Ce ton sarcastique cache pourtant une inquiétude grandissante au sein du FSNC.
Depuis la proclamation partielle des résultats, le parti multiplie les dénonciations de “manipulations numériques orchestrées” pour affaiblir sa position.
Selon certains observateurs, cette affaire illustre la guerre d’influence digitale qui entoure l’après-élection camerounaise, marquée par les rumeurs et les montages viraux.

Un “assaut musclé” annoncé : l’alerte de trop ?

Dans une autre publication, plus grave cette fois, Issa Tchiroma affirme avoir été informé d’une opération imminente contre lui.

« J’entends dire — et je reçois des informations — qu’un assaut musclé se prépare contre moi. Tout ça pour Tchiroma ? Allez-vous lancer un assaut contre tout le peuple camerounais ? »
L’homme politique va plus loin en accusant certains acteurs du pouvoir de vouloir étouffer la voix du peuple.
« Le peuple vous demande simplement de reconnaître sa victoire. Cette fois, vous ne passerez pas », avertit-il.

Pour ses partisans, cette menace prouve que Tchiroma dérange.
Pour ses détracteurs, elle révèle plutôt une stratégie de victimisation visant à maintenir la pression politique et médiatique.
Quoi qu’il en soit, son ton de défi et sa rhétorique nationaliste électrisent déjà les réseaux sociaux, où le hashtag #LePeupleAuPouvoir fait fureur.

Climat explosif et défiance croissante

La sortie de Tchiroma intervient dans un contexte de tensions post-électorales extrêmes :
– plusieurs villes comme Douala, Dschang ou Garoua vivent sous surveillance policière,
– les rumeurs de fraudes massives circulent,
– et les appels à la “victoire du peuple” se multiplient.

Les experts en communication politique rappellent que le Cameroun entre dans une zone rouge : entre liberté d’expression et stabilité nationale, la frontière est de plus en plus mince.

« Dans ce climat, chaque mot d’un candidat peut enflammer le pays », confie un politologue basé à Yaoundé.

Pendant ce temps, Elecam et le Conseil constitutionnel poursuivent l’examen des recours électoraux.
Le pays retient son souffle.

Entre accusations de complot numérique et craintes d’arrestation, Issa Tchiroma Bakary joue une carte risquée.
Son ton provocateur galvanise ses partisans mais inquiète les institutions.
La question reste ouverte : jusqu’où ira cette escalade politique dans un Cameroun déjà au bord de la rupture ?

Crédito: Link de origem

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