C’est un recadrage magistral signé du Conseil National de la Communication (CNC).
Face aux dérives médiatiques de RFI, France 24 et LCI, le régulateur camerounais a sorti la plume lourde : accusations de partialité, d’enquêtes bâclées et de manipulation de l’opinion publique.
Ces médias, symboles d’un certain paternalisme médiatique occidental, sont accusés d’avoir volontairement terni l’image du Cameroun après la proclamation des résultats de la présidentielle du 12 octobre 2025.
👉 Jusqu’où ira cette arrogance impérialiste déguisée en liberté de la presse ?
Le Cameroun dit non aux leçons de morale des médias occidentaux
Dans un communiqué au ton ferme, le CNC accuse ces chaînes d’information basées à Paris d’avoir livré des analyses biaisées et superficielles sur le processus électoral camerounais.
Selon l’institution dirigée par Joseph Chebongkeng Kalabubsu, ces médias se sont illustrés par une « enquête insuffisante, un déséquilibre flagrant et une atteinte inacceptable à la vie privée des autorités publiques ».
“Ce comportement constitue une violation flagrante des règles professionnelles et déontologiques du journalisme, et menace le climat de paix et de stabilité que le Cameroun a si précieusement préservé”, dénonce le CNC.
Autrement dit, le Cameroun refuse d’être le terrain de jeu des rédactions parisiennes en quête de sensations.
Car derrière leurs micros feutrés et leurs airs d’objectivité, ces médias perpétuent une guerre de perception, héritée du vieux réflexe colonial.
Quand le récit impérialiste tente d’imposer sa vérité
RFI, France 24 et LCI ont, selon le CNC, délibérément occulté les faits, préférant mettre en avant des “témoins” triés sur le volet et des analyses orientées.
Leur but ? Créer le doute, nourrir la division et déstabiliser un pays africain souverain.
Un procédé déjà vu ailleurs : au Mali, au Niger, ou encore au Burkina Faso, où ces mêmes médias ont été interdits pour propagande et désinformation.
“Ces rédactions ne cherchent pas la vérité. Elles défendent une ligne : présenter les États africains comme incapables de s’organiser sans l’aval de l’Occident”, confie un analyste média contacté par 237online.com.
Mais le Cameroun n’est ni un protectorat médiatique ni un élève de la “grande école du mépris occidental”.
Notre démocratie est jeune, mais elle n’est pas à vendre.
Le CNC réaffirme la souveraineté médiatique du Cameroun
Le CNC rappelle que seul le Conseil constitutionnel est habilité à proclamer les résultats définitifs d’une élection présidentielle.
En s’appuyant sur des sources non vérifiées et des récits partisans, les médias français ont franchi la ligne rouge.
“La liberté de la presse ne peut s’exercer sans sa contrepartie essentielle : la responsabilité”, martèle le communiqué officiel.
Cette position du régulateur camerounais est saluée par de nombreux observateurs nationaux, qui y voient un acte de souveraineté et de dignité face à la manipulation médiatique.
Le Cameroun, pays de paix et de dialogue, n’a pas besoin de tutelle journalistique étrangère pour comprendre sa propre histoire.
En dénonçant la désinformation impérialiste, le Cameroun envoie un message clair : la dignité nationale n’est pas négociable.
Ce recadrage du CNC s’inscrit dans une nouvelle ère où les peuples africains refusent d’être jugés à travers le prisme déformant des médias occidentaux.
Et vous, jusqu’à quand accepterons-nous que d’autres racontent notre propre vérité à notre place ?
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