Coup de tonnerre au tribunal : le ministère public a réclamé la peine de mort contre Dagobert Nwafo, accusé d’avoir assassiné le petit Mathis il y a quelques mois. L’audience, tenue ce mercredi, a bouleversé les familles présentes, certaines parlant d’un « moment trop lourd à porter ». L’article 374 du Code pénal a été invoqué pour meurtre avec préméditation. L’affaire a été renvoyée au 14 janvier pour la suite de la procédure.
La justice frappera-t-elle aussi fort qu’annoncé ?
Un réquisitoire d’une rare sévérité
Le mot-clé : peine de mort est désormais au centre du débat judiciaire.
Le parquet a estimé que les faits commis par Dagobert Nwafo relèvent d’un meurtre froidement planifié, justifiant la sanction maximale prévue par la loi camerounaise. À Yaoundé, les avocats des ayants droit ont approuvé la réquisition : selon eux, « la gravité des actes dépasse l’entendement ».
Les juges ont renvoyé l’affaire au 14 janvier, conformément aux règles de procédure lorsque l’accusé plaide non coupable.
Un dossier qui secoue l’opinion
Peine de mort : un débat relancé
Au-delà du drame, cette affaire réactive les débats nationaux sur la peine capitale, encore en vigueur au Cameroun. Beaucoup de citoyens, choqués par l’assassinat du petit Mathis, estiment que « ce n’est pas du jeu » et que l’exemplarité doit primer. D’autres rappellent qu’aucune exécution n’a eu lieu depuis des années, malgré des condamnations régulières.
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