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Cameroun : Rwandair et Ethiopian ► vols autorisés ?

Incroyable mais vrai ! Alors que les frontières camerounaises étaient officiellement fermées le 12 octobre 2025 pour des raisons de sécurité liées à la présidentielle, deux compagnies aériennes auraient violé l’interdiction.
Selon des sources concordantes recueillies par 237online.com, des vols opérés par Rwandair et Ethiopian Airlines ont atterri à Yaoundé, sur instructions expresses du ministre des Transports.

« Les autres compagnies ont été sommées de suspendre leurs opérations, mais ces deux avions ont été autorisés à franchir l’espace aérien camerounais », confie un cadre aéroportuaire sous anonymat.

Une situation qui interroge sur le respect des directives gouvernementales et sur les risques d’inégal traitement entre compagnies.

✈️ Des vols autorisés malgré la fermeture

La fermeture de l’espace aérien camerounais avait été décrétée pour prévenir tout mouvement suspect pendant le scrutin présidentiel du 12 octobre.
Pourtant, au moins deux appareils étrangers auraient obtenu une dérogation spéciale, selon des informations de terrain confirmées par plusieurs sources proches des aéroports de Nsimalen et Douala.

L’un des vols, appartenant à Ethiopian Airlines, aurait transporté des personnalités en mission diplomatique, tandis que Rwandair aurait effectué un vol régulier maintenu exceptionnellement.
Aucune communication officielle n’a été publiée à ce sujet, mais le silence du ministère des Transports intrigue.

« Si les frontières sont fermées, elles doivent l’être pour tout le monde. Sinon, à quoi bon donner des instructions ? », s’interroge un opérateur économique joint par téléphone.

⚖️ Une polémique qui agite les milieux du transport aérien

Ces autorisations ciblées suscitent l’indignation dans le milieu aérien camerounais, où plusieurs compagnies locales et étrangères avaient scrupuleusement respecté la consigne.
Des experts du domaine y voient une atteinte à la souveraineté administrative et une possible entorse aux règles de concurrence loyale.

Certains observateurs craignent également que cette situation mette en doute la crédibilité des décisions gouvernementales en période électorale.

« Si des instructions sont données, elles doivent être appliquées de manière uniforme. Sinon, cela ouvre la porte aux soupçons », déclare un ancien cadre de la CAMAIR-CO.

Cette affaire soulève une question sensible : les règles d’État sont-elles les mêmes pour tous ?
Alors que les autorités prônent la rigueur et la sécurité en période électorale, ces vols autorisés en toute discrétion alimentent un débat sur la transparence et la responsabilité administrative.
Une enquête interne serait, selon certaines sources, envisagée au sein du ministère des Transports pour éclaircir les circonstances de ces exceptions.

Mais d’ici là, l’opinion attend une réponse claire : pourquoi Rwandair et Ethiopian ont-elles été autorisées à voler quand tout le ciel camerounais était censé être fermé ?

Crédito: Link de origem

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