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Cameroun – Scandale à Logpom : séquestration choquante

À Douala, une histoire digne d’un film tragique a choqué le quartier Logpom. Sabine Laure, 27 ans, a été retrouvée séquestrée dans la maison d’un homme, Jérémie Nathan, 38 ans, après quatre ans d’une relation à sens unique. Selon la police, le suspect, frustré par des années de dépenses et de tentatives amoureuses infructueuses, aurait « décidé de la garder de force ».

« Il disait qu’il en avait trop fait pour la laisser filer », confie un voisin encore bouleversé.

Mais que s’est-il réellement passé dans cette maison transformée en piège sentimental ?

Un amour obsessionnel qui tourne au cauchemar

Tout commence en 2021, lorsque Jérémie Nathan, entrepreneur dans le domaine de la construction, fait la connaissance de Sabine Laure, employée d’une société maritime à Bonanjo.
Séduit, il engage une cour assidue — cadeaux, voyages, soutien financier — sans jamais obtenir de véritable relation.

« Il lui envoyait de l’argent tout le temps, même quand elle ne répondait plus à ses messages », raconte un proche du couple.

Fatiguée de cette insistance, la jeune femme aurait progressivement pris ses distances.
Mais, selon l’enquête, Jérémie Nathan a vécu cette indifférence comme une trahison. Vendredi dernier, il l’aurait attirée chez lui sous prétexte d’un dîner “d’explication” avant de la retenir de force pendant tout le week-end.

Grâce à la géolocalisation de son téléphone, la police est intervenue dimanche soir et a libéré la victime, visiblement traumatisée.
Dans la maison, les enquêteurs ont découvert des traces de lutte, des médicaments et plusieurs cadenas.

Le drame de Logpom relance le débat sur les violences amoureuses

Le cas de Sabine Laure met en lumière un phénomène grandissant au Cameroun : les violences liées aux relations affectives déséquilibrées.
Des comportements possessifs, parfois dissimulés derrière une apparente galanterie, dégénèrent en agressions psychologiques ou physiques.

Un psychologue que nous avons contacté explique :

« Certains hommes vivent le rejet comme une humiliation sociale. Ils estiment qu’avoir investi émotionnellement ou financièrement leur donne un droit sur la personne convoitée. C’est une forme de domination déguisée. »

Le quartier Logpom, encore sous le choc, réclame justice. La victime, soutenue par sa famille, a porté plainte pour séquestration et violences morales.
Le suspect, lui, a été placé en garde à vue au commissariat de Bonamoussadi, en attendant sa comparution.

Une histoire qui interroge

Ce drame soulève de nombreuses questions :
Comment un simple refus amoureux peut-il mener à un tel déchaînement ?
Pourquoi certaines victimes hésitent-elles encore à porter plainte ?

Sabine, traumatisée mais vivante, a promis de témoigner pour que « plus aucune femme ne revive une telle expérience ».
L’affaire de Logpom restera sans doute comme l’un des faits divers les plus dérangeants de cette fin d’année 2025.

Crédito: Link de origem

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