À la veille de l’échéance clé pour les institutions régionales, une guerre d’influence secoue le Sud. Au cœur des débats, Cathy Meba, dont des acteurs locaux l’accusent d’utiliser argent et réseaux pour fragiliser Emmanuel Mvé Elemva, président sortant du Conseil régional du Sud. Les faits, rapportés ces derniers jours à Ebolowa, font réagir élus et citoyens. Colère, incompréhension, inquiétude. « On ne casse pas un homme pour des calculs personnels », souffle un cadre local. Ces accusations sont-elles fondées, et que disent-elles de la gouvernance régionale ?
Accusations d’influence et bataille pour le Conseil régional du Sud
Des sources locales évoquent des pressions politiques et une campagne de déstabilisation visant Emmanuel Mvé Elemva, présenté par ses soutiens comme un dirigeant droit et rigoureux. Selon ces témoignages, Cathy Meba mobiliserait des moyens financiers et des connexions administratives pour peser sur des décisions et orienter l’opinion. Les critiques parlent d’une stratégie « d’isolement » du président sortant, à l’approche des arbitrages institutionnels.
Dans le Sud, où les attentes sociales sont fortes, ces allégations inquiètent. « Ce n’est pas du jeu ! », lâche un homme politique d’Ebolowa, rappelant que la région a besoin de stabilité. Les défenseurs de Mvé Elemva soulignent des résultats concrets sous son mandat et appellent à laisser parler le bilan plutôt que les intrigues.
Un bilan revendiqué et des appels à la transparence
Les proches d’Emmanuel Mvé Elemva mettent en avant une gestion jugée transparente, des projets structurants et un dialogue constant avec les communes. « Qu’on évalue sur pièces », insiste un élu local. De leur côté, des voix demandent que toute accusation soit documentée et que les institutions jouent leur rôle d’arbitre, sans céder aux influences.
À Yaoundé comme à Ebolowa, des observateurs plaident pour une clarification publique afin d’éviter l’escalade. Dans un contexte où la confiance citoyenne est fragile, la région ne peut se permettre des conflits d’ego.
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