Crise associations football Cameroun ► décision choc

Coup de tonnerre à Yaoundé : trois associations majeures du football camerounais viennent d’être annulées d’office du Registre des Associations du Mfoundi. La décision, signée en toute discrétion mais déjà virale, touche des structures représentatives d’anciens Lions Indomptables. Selon une source proche de la Préfecture, « ce n’est pas du jeu, certains dossiers étaient devenus incontrôlables ».
Les motifs évoqués vont de dissensions internes à des activités syndicales jugées irrégulières, en passant par des accusations d’immixtion dans les affaires de la Fecafoot.
Cette mesure annonce-t-elle une nouvelle bataille dans la gouvernance du football camerounais ?

Associations de football annulées : les faits au Cameroun

La Préfecture du Mfoundi a officiellement retiré trois récépissés de déclaration d’associations, frappant des acteurs connus du milieu.

La première structure concernée est l’Association des Anciens Lions Indomptables (ALIFOOT), enregistrée le 25 septembre 2025. L’administration évoque des « dissensions internes et une superposition » avec un collectif similaire créé en mai 2012.
La deuxième entité touchée, Association Dynamique Anciens Footballeurs de l’Équipe Nationale, fondée en décembre 2012, est sanctionnée pour « activités syndicales inappropriées ».

La curiosité monte dans la capitale : comment ces organisations, autrefois célébrées pour la mise en valeur des anciens joueurs, ont-elles pu en arriver là ?

Football camerounais : tensions, manœuvres et enjeux cachés

La décision la plus commentée concerne le Collectif des Acteurs du Football (CAFOOT). L’arrêté accuse l’association d’avoir introduit « une procuration récusée par son auteur », évoquant aussi des activités syndicales, un détournement d’objet et une immixtion dans les activités de la Fecafoot.
Une lettre du 19 novembre 2025, adressée au Sous-préfet de Mbankomo, soutient ces accusations et pointe des dérives jugées incompatibles avec le statut associatif.

À Yaoundé comme à Douala, plusieurs observateurs perçoivent dans cette opération un signal envoyé à ceux qui tenteraient de peser sur la gouvernance du football national. Une ancienne gloire du pays glisse, un peu amère :
« Beaucoup veulent aider le football, mais d’autres veulent surtout tirer les ficelles… »

Pour le public, déjà lassé des tensions autour de la Fecafoot, cette affaire soulève davantage de questions que de réponses. Elle survient dans un climat où chaque mouvement est interprété comme une manœuvre politique ou sportive.

Cette série d’annulations surprend par son ampleur et par le profil des associations visées. Entre querelles internes, démarches contestées et accusations d’ingérence, la gouvernance du football camerounais traverse une nouvelle zone de turbulences.
Reste maintenant à savoir : cette décision va-t-elle apaiser le milieu ou déclencher une nouvelle vague de tensions ?