Crise interne MRC Kamto ► scandale explosif

Coup de théâtre politique : le MRC fait face à l’une des pires crises internes de son histoire, après la publication d’un document explosif de sept pages dans lequel Joseph Thierry Okala Ebodé s’oppose frontalement au retour de Maurice Kamto à la présidence du parti. L’ancien trésorier adjoint parle d’une “hérésie politique” et accuse certains cadres de vouloir contourner les statuts pour orchestrer un come-back irrégulier.
Un militant d’Odza, abasourdi, confie : « Si ça continue comme ça, le MRC peut vraiment éclater…! ».
Mais cette confrontation ouverte mènera-t-elle à une recomposition ou à l’implosion totale du parti ?

Crise interne MRC Kamto : Okala Ebodé brise le silence et allume la mèche

Selon Okala Ebodé, ramener Maurice Kamto à la tête du MRC sans respecter les textes est une violation grave des procédures internes.
Il rappelle que Kamto lui-même avait déclaré publiquement ne plus vouloir diriger le parti depuis Odza, estimant qu’un retour sans validation des instances serait “destructeur pour la confiance”.

Accusant des cadres d’organiser une “jurisprudence du passe-droit”, il cite Barack Obama :
« Africa does not need strong men, it needs strong institutions »,
pour dénoncer la personnalisation excessive du leadership.

Une source interne proche du Comité national explique :
« Ce document fait très mal… on savait qu’il y avait des tensions, mais pas à ce niveau-là. »

Tout laisse penser que le MRC traverse une zone rouge institutionnelle.

Vers l’implosion ? Une convention décisive sous tension extrême

La situation explose à quelques jours de la Convention extraordinaire du 29 novembre 2025.
Okala Ebodé met en garde :
• un retour “forcé” de Kamto fragiliserait la crédibilité du parti,
• contourner l’article 29 créerait un précédent dangereux,
• une procédure irrégulière ouvrirait la voie à des batailles judiciaires contre le MRC.

Il rappelle que le boycott des municipales et législatives de 2020 a déjà coûté au parti une énorme perte de lisibilité stratégique.

Un cadre du Littoral, inquiet, déclare :
« Si la convention vire à la bataille de clans, le MRC peut éclater en deux ailes. On est sur une pente glissante. »

Selon plusieurs diplomates, un éclatement du MRC fragiliserait l’ensemble du paysage de l’opposition camerounaise à moins d’un an d’échéances électorales cruciales.

La confrontation ouverte entre Okala Ebodé et Maurice Kamto révèle une fracture profonde au sein du MRC. Entre ambitions, textes statutaires, rivalités internes et tensions stratégiques, le parti joue littéralement sa survie politique.
La grande question désormais : le MRC saura-t-il éviter l’implosion ou court-il vers sa plus grande rupture depuis sa création ?