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Décès après accouchement à Bafoussam : vive émotion

Un drame bouleverse la communauté éducative de l’Ouest. À Bafoussam, le 26 décembre, Donfack Sandrine, enseignante de Physique-chimie et technologie au lycée de Batoukoup (Bafoussam 1er), est décédée des suites d’un accouchement difficile. Les médecins évoquent une complication post-opératoire. L’émotion est vive, la colère aussi. « Elle allait bien », murmure un collègue. Comment une naissance peut-elle virer à une telle tragédie ?

Accouchement compliqué à Bafoussam : le lycée Batoukoup en deuil

La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre à Bafoussam. Donfack Sandrine venait de donner naissance à un bébé en bonne santé, selon des proches, lorsque son état s’est brutalement dégradé après l’intervention. Malgré les soins, elle n’a pas survécu. Le lycée de Batoukoup est sous le choc, élèves et enseignants décrivant une collègue engagée et appréciée.

Au-delà de l’émotion, des voix s’élèvent dans la ville. Des habitants pointent une possible défaillance du dispositif médical, évoquant des retards de prise en charge et un suivi insuffisant. « Ce n’est pas du jeu ! », lâche un parent d’élève, réclamant des explications. À ce stade, aucune enquête officielle n’a été annoncée, mais la pression monte pour faire toute la lumière sur les circonstances.

Ce décès relance le débat sur la qualité des soins obstétricaux dans la région de l’Ouest et la sécurité des patientes, alors que les maternités restent très sollicitées. Un chiffre revient dans les échanges : 1 vie perdue, de trop, pour une naissance qui aurait dû être une fête.

Donfack Sandrine laisse une famille endeuillée et une communauté en larmes. Le bébé va bien, mais la douleur demeure. La vérité sera-t-elle établie et des mesures prises pour éviter un autre drame ?

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