Deido : colère après la mort d’un moto-taximan

La nouvelle a frappé Deido comme un coup de tonnerre : un moto-taximan est mort après avoir été touché par un tir policier lors d’un contrôle nocturne, plongeant le quartier de Douala dans une vive tension ce jeudi matin. Très tôt, des dizaines de benskinneurs se sont rassemblés devant l’École publique de Deido pour dénoncer un acte jugé « inadmissible ». Les forces de l’ordre auraient-elles franchi la ligne rouge cette fois-ci ?

Colère et mobilisation au cœur de Deido

Selon plusieurs témoins, le conducteur aurait été atteint lors d’une altercation avec une patrouille de police. La victime a succombé à ses blessures quelques heures après les faits, déclenchant une vague d’indignation parmi les moto-taximen, déjà habitués aux frictions régulières avec les forces de l’ordre à Douala.

En réaction, des groupes de benskinneurs ont afflué dès l’aube vers l’École publique de Deido, réclamant des explications et exigeant que justice soit faite. La présence de centaines de motos dans les rues a brièvement perturbé la circulation dans ce quartier très fréquenté de la capitale économique.

Sécurisation renforcée dans le quartier

Face à la montée de la tension, les autorités ont rapidement déployé des unités de maintien de l’ordre pour contenir tout risque de débordement. Au moins une dizaine d’agents ont été aperçus en train de sécuriser les accès principaux du secteur.
« Nous voulons simplement la vérité », a confié un moto-taximan visiblement ému.

Les benskineurs réclament des explications claires sur les circonstances de la mort de leur collègue. Ils dénoncent l’usage disproportionné de la force lors des contrôles routiers nocturnes. La tension reste palpable dans le quartier.