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Doumé 5 morts ► Farine empoisonnée choc

Cinq corps sans vie découverts à Doumé, dans la région de l’Est du Cameroun. Le bilan macabre : trois victimes du village PAKI et deux de SIBITA, toutes décédées suite à une intoxication alimentaire causée par de la farine de couscous empoisonnée. Selon les premières informations recueillies sur place, cette denrée précieuse dans la région a été volontairement contaminée par des propriétaires d’exploitations agricoles qui pensaient se protéger contre les rongeurs. « Ils croyaient que ce sont les petits rongeurs qui diminuaient leur ration alimentaire. Or, le vol était malheureusement orchestré par des humains », confie une source locale sous le choc. Comment un geste de protection contre les animaux a-t-il pu virer à cette tragédie humaine ?

La région de l’Est du Cameroun vit actuellement l’un des drames les plus tragiques de ces derniers mois. À Doumé, chef-lieu du département du Haut-Nyong, cinq personnes ont perdu la vie après avoir consommé de la farine de couscous contaminée. Les villages PAKI et SIBITA pleurent leurs morts dans une atmosphère de stupeur et d’incompréhension.

Les faits remontent à ces derniers jours, lorsque les premiers cas d’intoxication alimentaire ont commencé à être signalés dans la zone. Rapidement, l’enquête préliminaire a permis d’identifier la source du drame : une farine de couscous qui avait été délibérément empoisonnée par ses propriétaires.

Un empoisonnement contre les rongeurs qui tourne au cauchemar

L’origine de cette tragédie réside dans une pratique dangereuse adoptée par certains exploitants agricoles de la région. Face à des vols répétés de farine de couscous dans leurs exploitations, ces derniers ont pris une décision aux conséquences dramatiques : empoisonner leurs stocks pour se protéger.

« Les promoteurs de ces exploitations agricoles croyaient que ce sont les petits rongeurs qui diminuaient leur ration alimentaire », explique une source proche du dossier. Une erreur d’appréciation fatale qui a coûté la vie à cinq personnes.

En réalité, les pertes constatées dans les stocks n’étaient pas dues à des rats ou autres petits animaux, mais bien à des vols perpétrés par des humains. Ces derniers, sans se douter du piège mortel qui les attendait, ont consommé la farine contaminée avec des conséquences tragiques.

La farine de couscous est une denrée alimentaire particulièrement prisée dans la région de l’Est du Cameroun, où elle constitue un aliment de base pour de nombreuses familles. Sa valeur nutritionnelle et son importance dans l’alimentation locale en font une cible privilégiée pour les vols, surtout dans les zones rurales où l’insécurité alimentaire peut être préoccupante.

Un bilan provisoire qui pourrait s’alourdir

Pour l’instant, le bilan officiel fait état de cinq décès : trois personnes du village PAKI et deux de SIBITA. Mais les autorités sanitaires craignent que d’autres cas d’intoxication ne soient signalés dans les heures et jours à venir.

Les services de santé de Doumé ont été placés en état d’alerte pour prendre en charge d’éventuelles nouvelles victimes. Les équipes médicales surveillent attentivement toute personne présentant des symptômes d’intoxication alimentaire dans la zone concernée.

Prévention et sensibilisation urgente nécessaire

Au-delà du choc et de l’émotion, cette tragédie de Doumé interpelle sur la nécessité d’une sensibilisation accrue des populations rurales sur les dangers de l’empoisonnement des denrées alimentaires. Même lorsque l’intention initiale est de se protéger contre les rongeurs, le risque que des humains consomment ces produits contaminés est bien réel.

Les experts en santé publique recommandent plutôt l’utilisation de méthodes de protection alternatives : stockage sécurisé dans des contenants hermétiques, surveillance rapprochée des exploitations, collaboration avec les forces de sécurité pour lutter contre les vols.

Les familles endeuillées de PAKI et SIBITA pleurent aujourd’hui leurs morts dans une douleur immense. Cinq vies fauchées par une farine empoisonnée, cinq destins brisés par une mesure de protection mal calibrée.

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