Drame étudiant Mbalmayo ► découverte tragique

Choc à Mbalmayo : le corps d’un étudiant disparu depuis exactement sept jours a été retrouvé sans vie, plongeant la ville dans une tristesse profonde. La victime, Mgbang Mgbatou Arnaud, étudiant de 2ᵉ année à l’École nationale des Eaux et Forêts, avait disparu le 11 novembre après avoir quitté le domicile d’un camarade à l’aube.
« On pensait encore qu’il allait rentrer… vraiment, ça fait froid dans le dos », confie un habitant du quartier Ebolowa Road.
Alors que l’enquête commence à peine, une question secoue la population : que s’est-il passé durant ces sept jours de silence ?

Drame étudiant à Mbalmayo : le récit d’une disparition inquiétante

La disparition de Mgbang Mgbatou Arnaud, surnommé « Apocalypse », avait immédiatement alerté ses camarades de l’Enef. Dès le 11 novembre, ses proches avaient signalé que le jeune homme n’était jamais rentré chez lui après une sortie matinale. La police avait diffusé un avis de recherche, largement relayé dans la ville et sur les réseaux sociaux.

Pourtant, malgré la mobilisation, aucune piste solide n’a été trouvée pendant une semaine entière.
Ce n’est que mardi 18 novembre que son corps a été découvert dans des conditions encore non révélées par les autorités.

À Mbalmayo, commune du Centre, l’annonce a glacé les habitants, beaucoup estimant que l’affaire pose un sérieux problème de sécurité locale.

Un voisin, encore sous le choc, confie :
« Apocalypse était calme, il ne cherchait pas les histoires. Comment un enfant peut disparaître comme ça ici ? Ce n’est pas du jeu… »

Une enquête complexe : flou total autour des circonstances du décès

La police judiciaire a confirmé l’ouverture d’une enquête mais se montre prudente, évoquant un dossier « sensible ». Aucun détail n’a filtré sur l’endroit exact où le corps a été retrouvé ni sur l’état de la dépouille.

À l’Enef, l’ambiance est lourde. Plusieurs étudiants parlent d’un climat tendu ces derniers jours, sans préciser si cette tension était liée à la victime.
Pour certains habitants, l’hypothèse d’un accident reste plausible, tandis que d’autres redoutent une agression ou une disparition orchestrée.

Pour l’instant, toutes les pistes restent ouvertes, y compris celles liées à un éventuel conflit personnel. La ville, elle, tente de comprendre et de se rassurer, mais l’émotion est encore vive.

La ville de Mbalmayo vit l’un de ses épisodes les plus sombres avec la mort de cet étudiant prometteur. Entre douleur, incompréhension et rumeurs, la seule attente désormais est la vérité.
Mais au fond, une question demeure : l’enquête pourra-t-elle réellement répondre aux inquiétudes de toute une communauté ?