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Education de base : La plaidoirie des responsables du CAEB en faveur d’une éducation de qualité

De la région de Kayes en passant par Koulikoro, Sikasso, Ségou jusqu’à Mopti, et Douentza, le Centre d’Appui à l’Education de Base s’est distingué auprès du Ministère de l’éducation nationale et les partenaires de l’école malienne pour offrir un enseignement et une éducation de qualité aux élèves.  Pendant les 20 dernières années, le CAEB a contribué à la formation et à l’insertion de 40 984 enfants dans le système scolaire classique, la réalisation de 1 607 centres de stratégie de scolarisation accélérée passerelle (SSAP), à l’accompagnement de 899 élèves coraniques, de 58 élèves dans les écoles. S’y ajoute à la formation de 40 enseignants, à la construction de 34 salles de classes, 9 bibliothèques, 225 latrines, la réalisation de 5 forages équipés dans les milieux scolaires et la dotation 18 000 élèves en kits scolaires. 

Ce bilan a été salué par le chef de la division pédagogique de l’enseignement fondamental, Bah Togola.  Le Centre d’Appui à l’Eduction de Base est devenu au fil des années un maillon essentiel dans la distribution d’une éducation de qualité.  Le centre travaille à la promotion du droit à l’éducation auprès des communautés les plus éloignées, à l’organisation des cours à distance à l’endroit des enfants touchés par la crise, la formation continue des enseignants, l’alphabétisation, la gouvernance scolaire.

Face à la presse, la semaine à Bamako, le secrétaire général du CAEB, Gahoussou Traoré a plaidé en faveur de la mise en place des politiques qui permettront de rehausser la qualité de l’enseignement   au Mali.  « La qualité de l’éducation est au rabais.  Le sous-développement du pays est lié au manque de ressources humaines de qualité », a souligné le secrétaire général, affirmant que la qualité de l’enseignement explique l’inadéquation entre l’éducation et l’emploi.  En plus des menaces sécuritaires à l’origine de la fermeture de plusieurs centaines d’écoles, CAEB relève d’autres difficultés qui sapent le développement de l’école. 

Elles ont pour noms : l’état dégradation avancée de plusieurs écoles, l’insuffisance des classes obligeant certains responsables d’écoles à mettre ensemble les élèves de deux classes différentes, le surpeuplement des classes avec souvent plus de 100 élèves dans une seule classe, le manque d’enseignants dans les écoles se trouvant dans la localité éloignée, le déficit de gouvernance scolaire avec des comités de gestion scolaire inefficace.

 Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net


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