Samuel Eto’o vient de dynamiter la convention de 2015 liant la Fecafoot au ministère des Sports. « Nous sommes sortis de la convention liant le MINSEP et la FECAFOOT. Et la convention n’est pas au-dessus du décret de 2014 », a déclaré le président de la Fédération sur INFOS TV. À quelques semaines de la CAN 2025, Eto’o reprend unilatéralement le contrôle des Lions Indomptables et s’affranchit de la tutelle gouvernementale. Qui dirige vraiment le football camerounais ?
La rupture est consommée. Ce que les observateurs pressentaient depuis des mois vient d’être officialisé par Samuel Eto’o lui-même. Le président de la Fecafoot a lâché une bombe médiatique : la fédération se retire unilatéralement de la convention signée en 2015 avec le ministère des Sports.
Ce n’est pas du jeu ! Eto’o brandit le décret présidentiel de 2014 comme armure juridique pour légitimer cette autonomie soudaine. Selon lui, ce texte redéfinit les prérogatives de chaque institution et suffit à justifier le désengagement de la convention. Un coup de poker qui ressemble à une déclaration de guerre froide au MINSEP.
Depuis plusieurs mois, le ministère des Sports peine à imposer sa vision dans ce bras de fer institutionnel. Affaibli, silencieux, il semble dépassé par la détermination du président de la Fecafoot qui ne cache plus ses ambitions : piloter seul le navire des Lions Indomptables, sans interférence politique.
Un timing explosif avant la CAN
Cette sortie fracassante intervient à quelques semaines de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc. Eto’o assume publiquement ce que beaucoup murmuraient en coulisses : la Fédération ne veut plus négocier. Elle impose.
La question reste posée : qui détient réellement le pouvoir dans le football camerounais ? Le décret de 2014 ? La convention de 2015 désormais caduque ? Ou simplement la personnalité hors-norme d’un homme qui refuse de plier ? À Yaoundé, les tensions n’ont jamais été aussi vives entre la Fecafoot et le gouvernement.
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