la 2ᵉ cohorte des VDP agricoles valide sa formation civique et patriotique – BurkinaInfo – Toute l’information du Burkina Faso en temps réel

La deuxième vague des Volontaires pour la Défense de la Patrie dans l’agriculture (VDP agricoles) a officiellement terminé sa formation civique et patriotique ce 20 décembre 2025. Ils ont été formés au Centre national de formation des VDP, sis à Badnogo, dans le cadre de l’Initiative Présidentielle pour la Production Agricole et l’Autosuffisance alimentaire (IP-3A).

Durant 30 jours, à compter du 23 novembre 2025, les 3 016 membres de cette deuxième cohorte ont appris auprès de leurs instructeurs, qu’ils appellent affectueusement « Monos », des notions concernant le patriotisme, le civisme, la discipline, la décolonisation des mentalités, le terrorisme et ses manifestations, la hiérarchie militaire, le maniement des armes, les techniques de combat, l’hygiène individuelle et collective, le secourisme et la communication en temps de crise.

Le chef de bataillon Ousseni Zida, commandant du Centre national de formation des VDP, a fait savoir qu’au départ, cette cohorte comptait 3 076 agriculteurs. Des cas de désertion et un décès ont ramené cet effectif à 3 016, dont 515 femmes. Il a félicité les cadres et conférenciers pour leur professionnalisme. « Aux jeunes entrepreneurs agricoles, félicitations pour l’engagement que vous avez pris à produire pour le bonheur et la souveraineté alimentaire du Burkina Faso », a-t-il ajouté.

Au nom des autres formés, Moussa Sangaré, le délégué, a exprimé sa reconnaissance tout en réaffirmant leur attachement à la vision du capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, notamment à travers la Révolution Démocratique et Populaire (RDP).

« Ces savoirs acquis feront de nous des VDP agricoles, citoyens, patriotes et responsables. Si les camarades se battent au front pour reconquérir l’intégrité du territoire, nous, ici, nous nous engageons à produire pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. Du reste, nous nous engageons à suivre la prochaine étape de la formation dans la discipline, afin de renforcer et de promouvoir la production agricole et halieutique », a-t-il déclaré.

Inoussa Ouédraogo, coordonnateur technique de l’IP-3A, a fait comprendre que concernant la formation des jeunes et des femmes en agriculture, le président du Faso a instruit de former et d’installer 8 000 jeunes issus des communes du Burkina Faso.

Rappelons qu’une première cohorte de 8 000 jeunes a déjà terminé sa formation et a été installée. Inoussa Ouédraogo a annoncé ce qui attend cette deuxième cohorte. « Ces jeunes de 18 à 45 ans iront dans des centres de formation en agriculture pratique. Ces centres auront en charge de dérouler 13 modules, dont la céréaliculture, l’arboriculture, la maraîchiculture, la pisciculture. Nous avons voulu ce package pour permettre à ces jeunes de toucher à tout et de pouvoir faire la sélection des spéculations qu’ils produiront », a-t-il expliqué.

Il a ajouté que l’objectif est de rompre avec les vieilles habitudes qui consistaient à former les jeunes en agriculture puis à les laisser pour compte. En plus d’être accompagnés à se constituer en coopératives, ils vont bénéficier d’autres avantages. « Il est identifié dans leurs communes un site de 12,5 hectares qui sera aménagé avec des forages afin de permettre aux jeunes de produire en toute saison. Ce site n’est qu’un site expérimental sur ce qu’ils vont apprendre. Ils auront à se déployer sur des périmètres plus grands. Ces jeunes bénéficient d’un kit composé de semences, d’engrais, de petits matériels par site, dès leur retour pour leur installation », a-t-il précisé.

Le directeur exécutif du Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB), Dr Hamidou Sawadogo, a exprimé sa fierté envers ces formés et leurs encadreurs. Il a encouragé cette cohorte à être des ambassadeurs d’une production agricole qui pourra nourrir au-delà des frontières.

« Au-delà de la formation, vous avez reçu une éducation civique. Je pense que vous devez être des modèles pour votre terroir et pouvoir impulser la vision de son Excellence, capitaine camarade Ibrahim Traoré, qui veut que le Burkina, désormais, puisse se nourrir à travers la production agricole produite par les Burkinabè et consommée essentiellement par les Burkinabè », a-t-il déclaré.

Le déroulement de la formation des 3 016 sera connu dans les prochaines semaines.

Josué TIENDREBEOGO

Faso7

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