la Justice burkinabè réaffirme la place des mécanismes endogènes – BurkinaInfo – Toute l’information du Burkina Faso en temps réel

Clap de fin pour la commémoration des journées internationales de la paix et de la tolérance à Bobo-Dioulasso, le 15 novembre 2025, initiée par le ministère en charge de la justice. Durant ces journées, plusieurs activités ont été menées pour sensibiliser les populations à la culture de la paix, de la tolérance et du vivre-ensemble.

C’est donc la fin de la commémoration des journées internationales de la paix et de la tolérance à Bobo-Dioulasso, portée par le ministère en charge de la justice. Au regard des différentes activités qui ont été tenues, Benjamin Sow, Directeur Général de la citoyenneté et de la paix a témoigné tout son satisfecit, surtout après avoir vu l’engagement des populations ayant participé aux différentes activités. Il a affirmé que « au regard des activités tenues, nous sommes très satisfaits des résultats ».

Selon lui, la journée dédiée aux témoignages d’anciens protagonistes a permis de montrer que les approches traditionnelles ont favorisé le retour du vivre-ensemble dans plusieurs localités dans la région du Guiriko. Alors, pour le Secrétaire général du ministère en charge de la justice, Harouna Kadio, cette commémoration a été l’occasion de rappeler l’importance des dispositifs locaux de gestion des conflits.

Il a exprimé la gratitude de l’institution envers les populations et les forces vives du Guiriko pour leur mobilisation. « Nous avons observé dans la région des mécanismes traditionnels capables de préserver la paix et de permettre aux ex-protagonistes de cohabiter malgré un conflit », a-t-il indiqué.

Il a également mis en lumière la complémentarité entre ces mécanismes et les approches institutionnelles, évoquant les conférences consacrées à la parenté à plaisanterie et au rôle des femmes dans la cohésion sociale. Harouna Kadio a rappelé que ces réflexions s’inscrivent dans la vision du chef de l’État, matérialisée par le projet de loi Faso Bukaoré, actuellement sur la table de l’Assemblée législative de transition. Ce texte vise à promouvoir les solutions endogènes de résolution des conflits.

Des lauréats en poésie et en slam récompensés

Dans le cadre de la clôture des activités, un concours de poésie et de slam a été organisé autour du thème de la paix et de la tolérance. À l’issue de la compétition, plusieurs lauréats ont été primés. C’est ainsi qu’en poésie, le premier prix est revenu à Mélissa Ouédraogo, élève en classe de 3ᵉ au lycée municipal Vinama Thiémounou Djibril de Bobo. Elle a reçu une enveloppe de 100 000 F CFA.

Pour le slam, le premier prix a été remporté par Yves Magloire Sanon, qui a également bénéficié d’une récompense de 100 000 F CFA. Pour ce dernier, le thème s’est naturellement imposé à lui, puisque « le sujet correspond à notre vécu quotidien. Nous avons été éduqués dans ces valeurs », a-t-il confié.

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