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La Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina intensifie le plaidoyer contre l’hémorragie du post-partum – BurkinaInfo – Toute l’information du Burkina Faso en temps réel


Oubritenga : La Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina intensifie le plaidoyer contre l’hémorragie du post-partum

Ziniaré, 28 oct. 2025 (AIB)-La Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB), avec l’appui de ses partenaires, a organisé mardi un atelier d’élaboration et de validation d’un document d’analyse et de plaidoyer destiné aux décideurs politiques, aux partenaires techniques et financiers ainsi qu’aux leaders communautaires. L’objectif principal de cette rencontre est de réduire de 70 % la mortalité maternelle liée à l’hémorragie du post-partum (HPP) d’ici à 2030.

Les travaux ont porté sur le thème : « Éliminer les décès maternels évitables liés à l’HPP au Burkina Faso : un impératif de santé publique et de développement socio-économique durable ».

Cette initiative traduit l’engagement de la SOGOB à innover et à renforcer la lutte contre la première cause de mortalité maternelle au Burkina Faso depuis plus de quarante ans.

« Nous avons souhaité intégrer dans ce document des outils d’évaluation qui permettront aux agents de santé de tirer rapidement la sonnette d’alarme en cas de saignement après l’accouchement », a indiqué le président de la SOGOB, Pr Charlemagne Ouédraogo.

Selon lui, ces mesures contribueront à réduire considérablement les décès liés à l’HPP et à appuyer l’action du ministère en charge de la Santé dans la protection des mères.

Le consultant Pr Thiéba Millogo a souligné que le document de plaidoyer découle d’une analyse réaliste de la situation sanitaire nationale.

« Des avancées existent, mais il reste nécessaire d’accélérer la réduction des décès maternels liés à l’HPP en corrigeant les insuffisances observées », a-t-il déclaré.
Pour sa part, Benoît Kafando, représentant des partenaires techniques et financiers, a salué l’engagement de la SOGOB.

« Cette initiative ambitieuse ouvre la voie à une diminution significative des décès maternels causés par l’HPP au Burkina Faso », s’est-il réjoui.

L’hémorragie du post-partum, selon les spécialistes de la santé, se caractérise pour la mère par une perte de sang supérieure à 500 ml dans les 24 heures suivant la naissance de son enfant. Elle demeure une urgence obstétricale majeure nécessitant une prise en charge rapide pour sauver la vie des mères.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
HEY/ata

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