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La Transition en difficulté : Vers un nouveau départ ?

La Transition malienne fait désormais face à d’énormes difficultés qui obligent plusieurs acteurs à s’interroger sur l’avenir immédiat du pays. Ce qui incite certains observateurs avertis de la scène nationale à diagnostiquer l’urgence d’un nouveau départ. Il s’agit, relèvent certaines sources, d’un processus de rabattage des cartes en d’un repositionnement stratégique.

En effet, l’on se rend compte que le prix à payer à la rupture d’avec la France et ses alliés est très lourd à payer. Car, nul n’ignore que c’est ce congédiement brutal de l’ex-puissance coloniale qui vaut aujourd’hui au Mali les nombreux déboires, comme l’aggravation de la crise sécuritaire, les complots divers, portant la volonté claire d’asphyxier économiquement le pays… Sinon comment s’explique le soutien français dont bénéficient les terroristes qui endeuillent sans cesse le Mali ? Ceux-ne se retrouvent-ils si facilement sur les plateaux de télévisions françaises, pour y débiter leurs « stratégies » ?

Il devient impératif que les plus hautes autorités maliennes réajustent leur diplomatie, en tournant la page de la confrontation et de la réciprocité dans le discours. Car, Paris semble avoir juré de  régler des comptes à Bamako. Et des officiels français n’ont pas su cacher cette volonté de nuisance aux intérêts du pays du Général Assimi Goïta ! Et il n’est pas sûr que la résilience du peuple malien ne vienne à être à bout. Tant la pénurie en cours du carburant inquiète plus d’un…

Il est donc nécessaire que cette Transition reprenne réajuste le tir à travers, par exemple, la mise en place d’un nouveau gouvernement. Il doit s’agir d’un gouvernement de large union nationale, avec des personnalités nouvelles et consensuelles, ayant un discours moins hostile envers l’Occident.

C’est de cette façon que le pays peut travailler à récréer la confiance entre lui et ses partenaires techniques et financiers traditionnels, tels que l’UE, les USA, le Canada et tenter, tant soit peu, de diminuer l’influence de la Russie, dans ses nouvelles offensives diplomatiques.

Cela équivaut à mettre en stand-by le chantier de l’AES, en vue de reprendre des négociations avec la CEDEAO qu’il faut aider à réformer….

Par ailleurs, par rapport à ses défis géostratégiques, les autorités de la Transition doivent, à travers une diplomatie rénovée et plus conciliante, rétablir une bonne coopération avec l’Algérie. Celle-ci pourrait garder une certaine influence dans d’éventuelles discussions avec des chefs terroristes se servant de son territoire comme base-arrière, à travers des attaques ou des trafics divers dans la zone de Kidal et environs.

De même, au sud du pays, le Général d’armée Assimi Goïta et son gouvernement devraient rétablir la confiance envers le voisin ivoirien. On sait que le président Ouattara, écorché par une tension électorale interne, verra d’un tes bon œil un renforcement de l’axe Abidjan-Bamako. Ce qui sera nettement profitable à l’économie malienne, le lithium malien, par exemple, transitant par le port d’Abidjan.

 

Boubou SIDIBE/maliweb.net

 

 

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