L’ASCE-LC place la jeunesse au cœur de ses actions de lutte contre la corruption – BurkinaInfo – Toute l’information du Burkina Faso en temps réel
À l’occasion de la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption (JILC), l’Autorité Supérieure de Contrôle d’État et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) a organisé une conférence publique ce mardi 9 décembre 2025. Selon le Contrôleur Général d’État (CGE) à l’ASCE-LC, Lassané Compaoré, cette commémoration est un rappel pour montrer que la « corruption est un fléau planétaire qui fragilise les institutions ».
Désormais, dans la lutte contre la corruption, les jeunes auront une place de choix. Et cela commence avec la commémoration de la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption (JILC) 2025, placée sous le thème, « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : Former l’intégrité de demain ». Un thème jugé significatif par Lassané Compaoré, Contrôleur Général d’État (CGE) à l’ASCE-LC, qui s’est exprimé au nom du Premier ministre, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo.
Selon ses propos, l’extrême jeunesse de la population nécessite que l’on s’appuie sur elle pour mener les luttes essentielles. Pour lui, le concept de former l’intégrité de demain, c’est « investir dans une génération consciente, responsable et engagée à défendre la transparence et la justice ». Il a également ajouté que c’est la vision que la communauté internationale a en reconnaissant que ce sont les jeunes qui peuvent transformer les mentalités et bâtir une société où l’intégrité est la norme.
« Ce thème trouve une résonance particulière au Burkina Faso, dans un contexte marqué par la réaffirmation de notre souveraineté nationale et la volonté de bâtir un développement endogène, fondé sur nos propres ressources et nos propres capacités. Mais cette ambition ne saurait se réaliser sans une lutte acharnée contre la corruption et toutes les infractions assimilées », a laissé entendre le Contrôleur Général d’État (CGE) à l’ASCE-LC.
Allant plus loin, il a déclaré que la corruption n’est pas invincible. Cependant, pour la vaincre, chaque citoyen doit jouer sa partition en faisant « preuve de vigilance dans son quotidien et en refusant de céder aux compromissions ». Et pour une victoire durable, Lassané Compaoré a signifié que les jeunes doivent être éduqués dans ce sens et qu’ils doivent jouer pleinement leur rôle.

« La lutte contre la corruption ne sera pas seulement une politique de l’État. Elle deviendra une culture nationale, portée par l’exemple de chacun et consolidée par la vigilance de tous », a-t-il lancé. Dans cette même lancée, Pissyamba Ouédraogo, Secrétaire exécutif du Réseau National de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC), a noté des avancées dans la lutte contre la corruption au Burkina Faso. Il a poursuivi en soulignant que ces « avancées ne satisfont pas les acteurs ».
Pour cette année, la commémoration de la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption (JILC) est axée essentiellement sur la sensibilisation des jeunes. À cet effet, des panels autour du thème et des sous-thèmes sont au programme. Le but, selon le Contrôleur Général d’État (CGE) à l’ASCE-LC, est de mettre les jeunes au cœur des actions.
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