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Le carrefour des destins – les enjeux décisifs de la 3e journée

Trans Afrique

Le carrefour des destins s’ouvre lundi : le Maroc, pays hôte, et le Sénégal, autre géant annoncé, abordent la dernière journée sous une pression nette — confirmer leur statut et arracher leur billet pour les huitièmes. En parallèle, l’Égypte et le Nigeria évoluent à un rythme différent : déjà qualifiés, ils peuvent gérer, souffler et expérimenter. Cette 3e journée devient un moment charnière, une frontière où certains jouent leur survie tandis que d’autres commencent déjà à sculpter la suite de leur tournoi.

Je peux adapter ce paragraphe au ton plus journalistique, plus narratif ou plus percutant selon ton besoin.

L’Algérie avance sereinement. La Côte d’Ivoire, championne en titre, veut confirmer. Le Cameroun, lancé dans un duel fratricide dimanche, joue gros. Tous trois ont frappé fort lors de la première journée et se retrouvent désormais à portée du groupe des qualifiés. Avec une nouvelle victoire, ils pourraient rejoindre les Pharaons et les Super Eagles, déjà installés dans le cercle des équipes qui maîtrisent leur destin.

Mercredi, la phase de groupes livrera son verdict. Et, comme souvent en CAN, la porte restera entrouverte : les quatre meilleurs troisièmes des six poules rejoindront les huitièmes. Une bouffée d’air pour les favoris qui ont trébuché au départ et qui peuvent encore renverser leur destin.

Ainsi, malgré une victoire et deux lourdes défaites en 2023, la Côte d’Ivoire s’était qualifiée in extremis pour la phase finale comme quatrième meilleur troisième. Et au bout du chemin, elle avait fini par s’imposer chez elle, en montant en puissance tout au long des matches à élimination directe.

. Le Maroc en ballottage très favorable

Fort d’un succès maîtrisé contre les Comores (2‑0) et d’un nul accroché face au Mali (1‑1), le Maroc avance en patron. Le favori de la CAN‑2025 n’a plus qu’un point à prendre contre la Zambie lundi pour verrouiller la première place de son groupe. Reste une variable : que le Mali ne renverse pas les Comores avec plus de deux buts d’écart. Dans ce jeu d’équilibres et de calculs, les Lions de l’Atlas gardent la main.

Même en cas de défaite, les Lions de l’Atlas resteraient en tête si le Mali et les Comores se quittaient sur un nul. Mais le Maroc n’est pas dans cet état d’esprit. Le pays attend un succès clair, une démonstration, un signal fort envoyé par les hommes de Walid Regragui. Le sélectionneur avance sous une pression écrasante, alourdie par les débuts hésitants de son équipe, ces premiers pas irréguliers qui ont semé le doute. Pour lui, comme pour tout un Royaume, l’horizon est limpide : le salut passe par une victoire finale à Rabat, le 18 janvier, devant son public.

Pour calmer la fronde, Walid Regragui, fidèle à ses idées et à ses choix, va enfin lancer Achraf Hakimi. Le capitaine, blessé depuis le 4 novembre et annoncé « prêt à jouer », avait été préservé lors des deux premiers matches. Cette fois, il entre en scène.

. Le Sénégal moins serein

Les Lions de la Teranga avaient envoyé un message clair en écrasant le Botswana 3‑0.
Pourtant, leur deuxième sortie a raconté une autre histoire : celle d’une équipe contrainte de lutter, de résister, d’arracher un nul 1‑1 face à une RD Congo accrocheuse.
Au final, les deux nations se retrouvent côte à côte, en tête du groupe D, chacune à 4 points, comme deux forces qui avancent au même rythme.

Pour viser la première place, le Sénégal n’a plus le choix : battre le Bénin mardi à Tanger et espérer que la RDC trébuche face au Botswana. Mais tout n’est pas suspendu au destin des autres. Grâce aux trois buts marqués lors de leur entrée en lice, les Lions avancent avec une petite marge au goal‑average, ce critère qui tranche lorsque la confrontation directe ne suffit plus. Une avance fragile, mais réelle, qui peut peser lourd dans un groupe où chaque détail compte.

Dans le groupe D, la deuxième place est la moins enviable. Elle envoie directement affronter, en huitièmes, le premier du groupe E — l’Algérie ou le Burkina Faso. Un tirage redouté.

. Égypte et Nigeria tranquilles

L’Égypte de Mohamed Salah avance sans briller, mais avance quand même.
Le Nigeria de Victor Osimhen, lui, a tremblé jusqu’au bout face à la Tunisie (3‑2), avant de souffler.
Et pourtant, ces deux géants peuvent désormais lever la tête : ils sont les premiers qualifiés, déjà certains de terminer en tête de leur groupe.
Leur double victoire a fait la différence, renforcée par le nul de leurs derniers adversaires — l’Angola pour les Pharaons, l’Ouganda pour les Super Eagles.
Deux trajectoires différentes, mais un même résultat : la maîtrise du destin.

Hossam Hassan, à la tête des Pharaons, et Eric Chelle, sélectionneur des Super Eagles, pourront faire tourner leur effectif. Ils attendent désormais de connaître leur adversaire en huitièmes, qui sera dans les deux cas un troisième de groupe.

L’Afrique du Sud, frustrée par l’arbitrage contre l’Égypte (1‑0), et la Tunisie, réveillée trop tard face au Nigeria (3‑2), n’ont pourtant pas compromis leurs chances. Grâce à leur victoire initiale, les deux équipes restent pleinement en course pour la qualification.

Probables deuxièmes de leur groupe — le B pour l’Afrique du Sud, le C pour la Tunisie — elles affronteront un autre deuxième en huitièmes. Pour les Bafana Bafana, ce sera le deuxième du groupe du Cameroun et de la Côte d’Ivoire. Pour les Aigles de Carthage, celui du groupe du Maroc et du Mali.

. Algérie, Côte d’Ivoire, Cameroun bien partis

Dimanche, l’Algérie, la Côte d’Ivoire et le Cameroun entrent à nouveau en scène. Trois candidats sérieux au sacre, trois équipes qui ont parfaitement débuté leur tournoi. Leur première victoire leur a ouvert la voie, comme un premier signal envoyé au reste du continent. Et à l’heure d’aborder leur deuxième match, ils avancent déjà avec l’assurance de ceux qui voient la phase finale se rapprocher.

L’Algérie n’a pas hérité du chemin le plus simple. Si elle décroche la première place de son groupe, elle ne sera pas récompensée par un huitième abordable, mais projetée face au deuxième du groupe D, là où se trouve le Sénégal, l’un des poids lourds du tournoi. Un tirage qui change tout, comme si la route des Fennecs devait passer par l’épreuve du feu dès les premiers tours.

Source: Agence France-Presse

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