Le CBRTR en atelier sur les réformes et le fret extérieur – BurkinaInfo – Toute l’information du Burkina Faso en temps réel

Le Comité burkinabè de la route et du transport routier (CBRTR) a organisé un atelier ce samedi 13 décembre 2025 à Ouagadougou. La rencontre portait sur les réformes en cours dans le secteur des transports et du transit routier en Afrique de l’Ouest et a réuni des professionnels du transport et du transit ainsi que des étudiants issus de plusieurs universités.

Cet atelier s’inscrit dans la mise en œuvre des activités prévues pour l’année 2025. Il vise l’atteinte de l’objectif V du programme du CBRTR, relatif au renforcement de la collaboration entre les acteurs de la construction routière et les exploitants du secteur.

L’atelier s’est articulé autour de deux thèmes majeurs. Le premier portait sur les réformes en cours dans le secteur des transports et du transit routiers en Afrique de l’Ouest en vue de la facilitation des échanges. Le second concernait la gestion du fret issu du commerce extérieur du Burkina Faso, en mettant en lumière l’état des lieux et les perspectives.

Le président du Comité burkinabè de la route et du transport routier (CBRTR), Ali Traoré, a souligné l’importance majeure de l’atelier. Il a rappelé que le transport constitue un pilier fondamental du commerce. Sans un système de transport efficace, a-t-il déclaré, les échanges économiques demeurent limités. Pour lui, le problème de la gestion du fret issu du commerce extérieur est une problématique réelle qui mérite une réflexion approfondie afin de formuler des propositions d’amélioration.

« Le gouvernement a pris de nombreux textes pour renforcer ce secteur, mais il est indispensable d’approfondir la réflexion, car l’environnement évolue constamment », a-t-il déclaré.

Concernant les réformes, Ali Traoré a annoncé qu’un état des lieux du secteur sera dressé. Les échanges porteront sur les infrastructures routières, encore insuffisantes dans la sous-région, ainsi que sur les services de transport. La réglementation et les accords régionaux seront également examinés.

Il a pour finir évoqué l’évolution des cadres de coopération, du Conseil supérieur des transports terrestres à l’UEMOA, puis à la CEDEAO. « Avec l’Alliance des États du Sahel (AES), une nouvelle réflexion est en cours. Celle-ci vise à adapter les accords existants et à garantir la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace régional  », a-t-il indiqué.

La directrice régionale des infrastructures et du désenclavement du Kadiogo, Hadayrata Tapsoba, a souligné l’importance capitale du transport routier et du transit pour le développement du Burkina Faso.

Elle a rappelé que la quasi-totalité du fret national transite par le réseau routier, ce qui en fait une problématique essentielle. Selon elle, cette situation impose une réflexion approfondie afin d’identifier des solutions durables.

La responsable a salué la tenue de cet atelier. Elle s’est dite convaincue que les échanges permettront de dégager des pistes concrètes pour améliorer le secteur du transport routier.

Éléonore Savadogo

Faso7

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