Choc au sommet des Lions Indomptables : en moins de 24 heures, la Fecafoot a annoncé le limogeage de Marc Brys et la nomination immédiate du technicien camerounais David Pagou. Une rupture brutale qui intervient alors que le Cameroun entre dans sa dernière ligne droite avant la CAN 2025 au Maroc. « On ne peut pas aller à une compétition majeure avec une équipe en doute », souffle un cadre proche de la fédération, visiblement secoué. Pourquoi cette décision maintenant, et que peut vraiment changer Pagou en si peu de temps ? Le public s’interroge : s’agit-il d’un électrochoc salutaire ou d’un nouveau saut dans l’inconnu ?
Marc Brys écarté : un limogeage au goût de crise
La décision tombée ce lundi a mis fin à une collaboration déjà fragilisée depuis des mois.
Marc Brys, nommé dans un contexte tendu, n’a jamais trouvé stabilité ni résultats convaincants. Sa gestion a été marquée par des contre-performances, notamment la sortie précoce dans la course au Mondial 2026, un objectif stratégique pour le football camerounais.
En interne, plusieurs sources rapportent que les relations entre Brys et la Fecafoot étaient devenues « invivables ». Trop de malentendus, trop de tiraillements. « On ne peut pas gérer les Lions comme ça, ce n’est pas du jeu », confie un acteur du football local.
Le limogeage apparaît comme la conclusion logique d’une cohabitation forcée qui n’a jamais vraiment pris.
David Pagou prend le relais : un pari patriotique
En nommant David Pagou, la Fecafoot fait un choix clair : revenir à un entraîneur local, enraciné dans le football camerounais.
Ancien coach de PWD Bamenda, passé par plusieurs sélections jeunes, Pagou connaît parfaitement les réalités internes et les ressorts émotionnels d’un vestiaire camerounais.
Quelques heures seulement après son officialisation, il a dévoilé une liste de 28 joueurs pour la CAN 2025.
Un groupe profondément remanié, marqué par l’absence de cadres historiques comme :
- Vincent Aboubakar,
- Michael Ngadeu,
- Martin Hongla,
- André Onana.
Des choix forts qui ont surpris le public, mais que Pagou justifie par « la nécessité d’un cycle nouveau ». À Yaoundé comme à Douala, plusieurs supporters saluent un coach « qui n’a pas peur de trancher ».
Une équipe à reconstruire en urgence
Le défi est de taille : redonner confiance à une sélection secouée par des mois d’instabilité.
Le staff technique sera réorganisé, le système de jeu revu, et les automatismes devront être créés en un temps record.
Pagou, réputé pour son calme et sa rigueur, semble avoir conscience de l’ampleur du chantier.
Selon un proche du vestiaire : « Il sait que tout le pays le regarde. Mais il n’a pas peur, ce n’est pas quelqu’un qui recule. »
La CAN 2025 au Maroc devient désormais un test décisif pour juger l’impact de ce changement express.
Le Cameroun, cinq fois champion d’Afrique, n’a pas le droit à l’erreur.
Le départ de Marc Brys et l’arrivée de David Pagou ouvrent une nouvelle séquence pour les Lions Indomptables.
Entre espoir, inquiétude et curiosité, tout le pays garde les yeux rivés sur la préparation.
Ce changement sera-t-il le début d’un renouveau tant attendu, ou un pari risqué à quelques semaines de la CAN ?
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