
Une agression d’une rare violence a bouleversé le quartier Baladji 2, à Ngaoundéré. Dans la nuit du 13 décembre 2025, une femme a été poignardée et égorgée à son domicile par des individus qu’elle surprenait en pleine effraction. Parmi eux, se trouvait son propre fils âgé de 27 ans. La reconstitution des faits menée quelques jours plus tard par la gendarmerie a permis d’éclairer les circonstances de ce drame.
Selon les premiers éléments recueillis, la victime aurait surpris un groupe de voleurs à l’intérieur de sa maison dans la nuit du 12 au 13 décembre dernier. Face à cette découverte inattendue, la situation a rapidement dégénéré. En effet, prise de panique, la femme aurait tenté d’alerter le voisinage par des cris, déclenchant ainsi une réaction d’une extrême brutalité de la part des assaillants. Par la suite, l’un des agresseurs lui a porté 38 coups de poignard avant de prendre la fuite. Grièvement blessée, la victime est décédée sur le coup. Les malfrats emportent, écrans plasma, onduleur, bouteille de gaz, etc. Ils revendent leur butin à 120.000 Fcfa à un receleur, qui, sera lui aussi appréhendé par la suite.
Ngaoundéré : Un jeune homme repêché sans vie au fond d’un puits
Etat second
Cependant, l’enquête a révélé un élément particulièrement troublant. Parmi les suspects interpellés figurait Abdou, le fils de la victime, âgé de 27 ans, accompagné de ses amis. C’est d’ailleurs Abdou qui a assené les 38 coups de poignard à sa mère avant de l’égorger. D’après les enquêteurs, ces derniers se trouvaient dans un état second au moment des faits. Ils auraient consommé de la cocaïne avant de commettre leur forfait.
Ainsi, quelques jours après ce matricide, les éléments de brigade de recherches de Ngaoundéré ont procédé à une reconstitution minutieuse des faits sur les lieux mêmes du drame. Cette étape cruciale a permis de confronter les versions des suspects et de mieux comprendre le déroulement de l’agression. Les habitants du quartier Baladji 2, encore sous le choc, ont assisté avec émotion à cette scène judiciaire. Abdou et l’un de ses complices sont désormais aux arrêts, tandis que deux autres sont encore en cavale.

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