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PCRN Cameroun ► révélations et plan d’action

Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) de Cabral Libii ne compte pas rester silencieux après la présidentielle du 12 octobre 2025. Réuni à Yaoundé le 31 octobre, le Bureau Politique National a tiré les leçons d’un scrutin jugé « instructif » et adopté plusieurs mesures fortes pour relancer la machine politique. « Ce n’est pas fini, loin de là ! », a confié un cadre du parti. Entre réorganisation interne, mobilisation des bases et projections vers les municipales et législatives de 2026, le PCRN prépare activement son retour. Mais peut-il transformer cette énergie en véritable percée nationale ?

Le PCRN dresse le bilan et affine sa stratégie

Lors de la session élargie du Bureau Politique National (BPN), qui s’est tenue de 13h à 20h30 au siège du parti, plusieurs figures clés ont répondu présent : vice-présidents, secrétaires nationaux, députés, maires et co-directeurs de la campagne présidentielle.
Au menu :

  • Adoption du rapport financier de la campagne ;
  • Analyse de 21 477 procès-verbaux exploitables sur les 22 800 collectés ;
  • Évaluation de la participation du parti à la présidentielle.

Les échanges, jugés francs et constructifs, ont débouché sur un constat partagé : le parti doit renforcer sa présence locale et mieux encadrer ses structures. « Nous avons tiré des enseignements précieux », a résumé un responsable du PCRN.

Selon le communiqué final, des Assises régionales se tiendront du 1er novembre au 10 décembre 2025 dans toutes les délégations. Objectif : relayer les décisions du Bureau Politique et lancer les préparatifs pour les élections législatives et municipales de 2026.

Un climat politique tendu mais porteur d’espoir

Dans un contexte où le climat politique national reste marqué par les contestations et la méfiance envers les institutions électorales, le PCRN tente de jouer la carte de la réconciliation et de la discipline.
« Le Cameroun a besoin d’un souffle neuf, pas de guerres d’ego », a lancé un participant à la réunion, estimant que « la jeunesse du parti doit rester mobilisée ».

Au-delà de la stratégie électorale, Cabral Libii semble vouloir repositionner son mouvement comme force d’équilibre dans l’arène politique. D’après des sources internes, des formations aux techniques électorales et à la communication numérique devraient être organisées dès janvier 2026, pour « professionnaliser les équipes ».

Cette montée en puissance s’annonce déterminante. Entre ambitions locales et quête de crédibilité nationale, le PCRN joue désormais sa survie politique. Et dans les quartiers populaires de Douala comme à Bertoua, les militants affirment déjà : « Le combat continue, et cette fois, on va marquer des points ! ».

Le PCRN entre dans une nouvelle phase, plus stratégique et structurée. Le parti veut capitaliser sur l’expérience de la présidentielle pour renforcer son implantation avant les législatives et municipales de 2026.
Mais une question reste sur toutes les lèvres : Cabral Libii saura-t-il transformer l’élan populaire en victoire électorale concrète ?

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