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Rebecca Enonchong ► Non à une transition sous Biya

La célèbre entrepreneure camerounaise Rebecca Enonchong a jeté un pavé dans la mare politique ce week-end. Dans un message tranchant publié sur X (ex-Twitter), elle alerte contre ce qu’elle qualifie de “piège de la transition sous Biya président”, dénonçant une manœuvre politique destinée à confisquer une fois de plus la volonté populaire.

“On nous promettra un gouvernement d’union, un nouveau code électoral… pendant qu’ils prépareront un gré à gré pour imposer encore un dirigeant qu’on n’a pas choisi”, écrit-elle.
Des propos forts, qui ravivent le débat sur la légitimité du pouvoir et l’avenir démocratique du Cameroun.

“La transition sous Biya ? Non !” : le cri du cœur de Rebecca Enonchong

Rebecca Enonchong, figure reconnue du numérique africain et activiste politique assumée, n’a pas mâché ses mots.
Dans sa publication devenue virale, elle prévient les Camerounais de ne pas se laisser berner par des discours d’apaisement qui, selon elle, ne seraient que “des ruses pour prolonger un système déjà à bout de souffle.”

“On va repartir pour 50 ans de dictature. On ne tombera pas dans le piège. Respectez le choix des Camerounais. L’élection n’était pas une suggestion”, a-t-elle martelé, dans une allusion directe à la récente élection présidentielle du 13 octobre 2025.

Ses mots, clairs et sans détour, sonnent comme un avertissement citoyen au moment où le pays est suspendu à la décision du Conseil constitutionnel sur les résultats officiels du scrutin.

Un contexte politique explosif

Depuis la tenue des élections, la tension ne faiblit pas dans le pays. Plusieurs voix de l’opposition et de la société civile contestent les résultats provisoires, estimant que la victoire du candidat du pouvoir ne reflète pas la volonté populaire.

Dans ce climat électrique, des rumeurs de transition négociée circulent dans les milieux politiques et diplomatiques, évoquant la création d’un “gouvernement d’union nationale” pour calmer les esprits.
Mais pour Rebecca Enonchong, cette option serait une trahison pure et simple du vote populaire.

“Ce n’est pas une réforme qu’il faut, c’est le respect de la vérité des urnes”, commente un internaute sous son tweet, approuvé par des milliers d’utilisateurs.

À Yaoundé comme à Douala, les discussions autour d’une transition “sous supervision du président sortant” alimentent les suspicions d’un “scénario écrit d’avance” — celui d’un pouvoir qui cherche à sauver la façade démocratique sans rien changer au fond.

Une voix de plus en plus écoutée sur la scène publique

Rebecca Enonchong, PDG d’AppsTech et figure du numérique africain, est connue pour son franc-parler et son engagement pour la démocratie.
Originaire de Douala, diplômée des États-Unis, elle milite depuis des années pour la transparence, la gouvernance éthique et le respect du choix citoyen.

Sa sortie intervient dans un contexte où de nombreux Camerounais réclament des réformes profondes — notamment sur le code électoral, la décentralisation et la représentativité politique.
Son influence sur les réseaux sociaux en fait aujourd’hui une voix incontournable du débat public camerounais.

Un appel à la vigilance citoyenne

Au-delà de la colère, le message de Rebecca Enonchong se veut un appel à la lucidité collective.
Elle exhorte les Camerounais à ne pas céder à la résignation et à défendre leur droit à un véritable changement politique.

“La démocratie, ce n’est pas une suggestion. C’est un contrat entre le peuple et ses dirigeants”, commente un universitaire joint par 237online.com.

La question qui reste suspendue : cette sortie percutante marquera-t-elle le début d’une nouvelle mobilisation populaire, ou sera-t-elle étouffée par le silence institutionnel ?

Crédito: Link de origem

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